La bande dessinée

• tri des ouvrages :

Les ouvrages ont été disposés dans la classe quelques jours avant la séance afin que chacun ait pu voir les ouvrages sans les ouvrir.

lesquels rassembleriez-vous ensemble ?Pourquoi ?

Mise en évidence des critères de format et la spécificité de la couverture ( Très souvent la couverture d'une BD est cartonnée et  au format A4)

•  Faire lire la bande dessinée silencieusement, s’assurer de la bonne compréhension en posant quelques questions simples de vocabulaire. Comment lire une BD ? l'E  lit le texte à haute voix.

5. a) et b) C’est le niveau familier. Relever le mot truc pour parler d’un être vivant et la construction « C’est quoi… » au lieu de « Qu’est-ce que… ».- Faire un rappel des trois registres et donner des exemples.Opérer la transformation de cette phrase en langage courant et soutenu.

7. La réponse se trouve dans les vignettes 5 et 6 : l’Éoraptor est un bipède ( Je me tiens debout sur mes pattes) et cela
lui donne une agilité et une rapidité que n’ont pas les autres reptiles (Ce qui me permet d’être super rapide pour chasser).
➞➞ Montrer comment l’image complète le texte : l’Eoraptor est visiblement moins pataud, moins lourd que les anciens
reptiles. Sa couleur, vert vif, contraste avec celle des anciens reptiles, kaki.

8. L’Eoraptor (qui signifie « chasseur/voleur de l’aube ») ne mesurait qu’un mètre de long. Il est considéré comme l’ancêtre des dinosaures et à tort comme celui du Tyrannosaure Rex.
9. L’Eoraptor, malgré sa petite taille, se sent supérieur aux autres reptiles.

• Lecture de  la bande dessinée silencieusement,
• Légender la BD avec le vocabulaire étudié la séance précédente.
• Mise en commun

•  Réponses aux questions de la rubrique Dire pour écrire.

4. Faire reformuler la situation du Schtroumpf se promenant et la perturbation. Ne pas oublier de faire verbaliser le caractère du personnage (cartouche 1). La troisième vignette doit mettre en évidence ce qu’est « une chute » dans un récit. Commencer
avec les élèves qui sont plus à l’aise. Faire produire le récit oralement sans le support de l’image (par mémorisation).

5. Ce travail doit traduire en mots simples le Schtroumpf emmêlé dans son fil de pêche.
Commencer la production avec les élèves, puis les laisser poursuivre seuls.

 

• questions 1 à 10
• mise en commun (sauf la questions 7 qui sera reprise en phase 2 )

1. Les personnages sont deux élèves (Léonie Gratin et Ducobu)et leur instituteur (La Touche).
2. L’histoire se passe dans une salle de classe.➞➞ Relever les indices dans les dessins des personnages et le texte de la vignette 3 (« Voyons si Ducobu a étudié sa leçon sur les saisons », vocabulaire de l’école).
3. Les bulles de Léonie sont décorées ; elles ont toujours une forme arrondie. Pour Ducobu, la forme de la bulle a évolué : elle prend la forme d’un parapluie et d’un nuage. Ce sont les bulles qui concernent la récitation. Lorsque les personnages parlent normalement, la bulle est rectangulaire.
4. Les mots en gras doivent être dits d’une voix plus forte.Il faut insister sur ce terme.
5. Les mots « SCRATCH ! SCRATCH ! » traduisent le son du stylo qui gratte le papier ainsi que l’énervement de l’instituteur. Ce sont des onomatopées.
➞➞ En faire chercher d’autres par les élèves.
6. Vignette 4 : le point d’exclamation et le point d’interrogation marquent l’étonnement de l’instituteur devant la performance de Ducobu.
 

•  Inscrire, au tableau, les points relevés : les bulles contiennent le texte des personnages, mais leur forme exprime aussi leur humeur. Le texte écrit plus gros indique que le personnage parle plus fort.

8. Les dessins qui ornent les bulles illustrent le texte dit parLéonie et Ducobu. Expliciter, avec les élèves, sur le modèle suivant : l’automne est évoqué par les feuilles, les marrons et les glands ; la pluie par un parapluie ; etc.
9. Laisser les élèves argumenter sur leur interprétation car plusieurs variantes sont possibles (ce qui fait la richesse d’un texte
littéraire). Léonie décrit avec justesse deux saisons, l’automne et l’hiver, car elle a appris sa leçon. Ducobu, n’ayant sans doute
pas appris sa leçon, invente deux nouvelles saisons : « la verse » et « la calmie ». Le maître, gagné par la tristesse et constatant
que le temps est en effet pluvieux, finit par donner raison à la version de Ducobu.
Faire remarquer que d’habitude Ducobu a toujours un zéro.


10. Toutes sortes d’onomatopées sont possibles : commencer par les bruits d’animaux, puis les bruits dans la classe, les bruits des différents véhicules...

Les onomatopées sont des mots qui expriment un bruit.

• Questions 1 à 5
• mise en commun

1. Il s’agit du point d’exclamation.
2. Dans la BD 1, il s’agit de montrer qu’un personnage insiste sur un mot, le prononce sans doute un peu plus fort. Dans la
BD 2, les mots en gras montrent l’énervement de Fantasio, vignette 5. Dans la vignette 6, les sons très forts sont émis par les instruments. La taille des lettres montre le volume très élevé.
3. Les bulles sont reliées à Fantasio par des petites bulles – ce qui signifie qu’il pense.
4. La musique est représentée par les dessins des notes de musique. Certaines sont un peu déformées, tremblantes : cela indique que Gaston joue faux. Les notes de musique sont placées à droite de l’image pour montrer qu’elles proviennent d’un autre bureau : celui où se dirige Gaston, vignette 2, et celui où entre Fantasio, vignette 6.
5. Faire reformuler la scène par quelques élèves. Commencer
avec ceux qui sont plus à l’aise.
➞➞ Ce travail écrit devra être simple, l’objectif étant de faire formuler en mots la montée de l’énervement de Fantasio.
Accompagner pour mettre en mots les onomatopées, la musique discordante.

6. à l'oral :  Le personnage de Gaston Lagaffe est toujours naïf et décalé. Sa réponse devra donc mettre en valeur le fait qu’il est persuadé être un excellent musicien. ex : "tu ne devrais pas être jaloux mon ami je t'apprendrai ! "

• Questions 1 à 11

1. Cette BD n’a pas de dialogue classique ; elle ne contient pas de texte. Il n’y a que des onomatopées prononcées par le
petit frère de Nathalie.
2. Il y a 5 bras et 3 jambes. L’auteur veut montrer le mouvement des bras et des jambes de Nathalie qui s’affole. C’est une sorte
de décomposition du mouvement.
3. Les étoiles apparaissent dans la vignette 7. Elles montrent que l’oncle de Nathalie a mal car il se fait mordre par la plante
carnivore.
4. Les gouttelettes symbolisent les émotions des personnages. Vignette 2 : l’étonnement ; vignette 3 : la peur ; vignette 6 :
le rire.
5. Le coeur montre que l’oncle ne croit pas que la plante soit dangereuse : il la croit inoffensive.
6. a) Onomatopées prononcées par le petit garçon : MMMMMFFF (vignette 3) ; Bleuagschlu (vignette 4).
b) Plusieurs réponses sont possibles. Exemple : Au secours ! (vignette 3) ; J’ai très mal, aidez-moi !

7. Le petit frère est attiré par la plante. Mais celle-ci lui saute
au visage et l’emprisonne.

Demander ce que traduisent les onomatopées : il ne peut plus parler mais seulement émettre des borborygmes. Les petits nuages (pictogrammes) montrent que le personnage s’étouffe, et la décomposition des gestes des bras et des jambes montre qu’il s’agite car il ne peut plus respirer.

8. L’oncle Eugène n’a pas vu ce qui s’est passé. Il ne croit pas que la plante soit carnivore. Relever en quoi cette vignette prépare le rebondissement de la 7e vignette : la main de l’oncle est très proche de la plante ; les gouttelettes autour de la plante indiquent que celle-ci va bientôt se mettre en mouvement et réagir.

9. Il change d’avis lorsque sa main est happée par la plante.
10. L’oncle retourne donc chez le vendeur pour faire un échange.Il pose avec force la plante carnivore sur le comptoir, la caisse s’envole et le vendeur sursaute (chapeau qui se soulève).
Chercher d’autres manifestations de la colère de l’oncle : les sourcils en accent circonflexe inversé, les gouttelettes. La main bandée rappelle ce qui lui est arrivé.

11. Le serpentin au-dessus de la tête de Nathalie et l’expression de son visage traduisent sa déception devant une plante
inoffensive et sans réaction. Relever l’autre serpentin (vignette 5) et sa signification. Il montre l’étourdissement du petit frère après l’incident.

à l'oral par l'E avec support TBI

• "Au début du XXeme siècle  (1905)  les BD sont destinées aux enfants :

Une planche sur laquelle les dessins et le texte sont distincts et paraissent dans des journaux  (ex : La semaine de Suzette Bécassine)

• Les débuts américains :

Max Gaines a l'idée de standardiser la BD : créer des fascicules de 8 pages en couleur vendus en kiosque "les famous funnies"

Après la crise financière, c'est la naissance des superhéros qui remontent le moral des américains : Spiderman, Batman, la BD se modernise, le texte se mêle à l'image à travers les bulles de parole.(= phylactères)

• En Europe : l'école Franco-Belge

La BD encore beaucoup réservée aux enfants se modernisent comme aux Etats-Unis notamment grâce à Georges Rémi plus connu sous le pseudonyme de Hergé qui reprend les traits d'un personnage aux lignes simples : Tintin le reporter . Un personnage courageux qui oeuvre pour la justice. D'abord en noir et blanc, les planches seront ensuite mises en couleur. D'abord vendues dans des journaux, les éditions Casterman éditeront des livres aux feuilles épaisses et à la couverture cartonnée afin que les lecteurs puissent les garder dans leur bibliothèque.

Dans un premier temps l'auteur ne se documente que très peu, les premiers Tintin manquent de fidélité avec la réalité suite à une rencontre avec un étudiant chinois Hergé fournit un travail plus sérieux avec le tome Le Lotus bleu"

• trace écrite

NOM : Georges Rémi

PSEUDO : Hergé

(1907 -1983 )

AUTEURS DE : Tintin.

L'un des premiers auteurs européens à reprendre la BD américaine sous forme de Bulles.

En France :

NOM : René Goscinny

PSEUDO : /

(1926 -1977 )

AUTEURS DE : Astérix (avec Uderzo = les dessins) ; Le petit Nicolas ; Lucky Luke avec Morris ;  Iznogoud

Utilise l'humour et les jeux de mots

La BD est reconnue aujourd'hui comme le neuvième art, un centre lui est dédiée dans la ville d'Angoulême.