Se repérer dans l'espace et le représenter

Objectif : verbaliser la position du photographe : développer le vocabulaire permettant de définir des positions: gauche, droite, au dessus, dessous, sur, sous, devant, derrière, près, loin, second plan, premier plan, 

Séparer la classe en deux :

- Un groupe recherche le point de vue dans la classe : Pour chaque photographie prise dans la classe, il est demandé aux élèves de retrouver le point de prise de vue.

Cela les oblige à une lecture fine des images et de la réalité afin de prendre conscience que la position de l’observateur influe sur la manière de voir les choses : les tables sont de face ou de profil, l’étagère est proche ou éloignée, le tableau est sur le côté ou en arrièreplan, proche ou éloigné de l’observateur. Cette observation donne lieu à des verbalisations faisant intervenir le vocabulaire spatial.

Dans un premier temps, les élèves montrent les lieux et désignent « ici », « là », « là-bas », il faut donc insister afin qu’ils emploient des termes signifiants : des meubles (l’armoire, le bureau, la table de M, le tableau à craie …) et des termes spatiaux (devant, à côté ...). Il est possible de demander aux élèves de guider l’enseignant afin de le placer au point de prise de vue. Les élèves (un à la fois) peuvent également se déplacer dans la classe avec la photographie afin de retrouver ce point de prise de vue. Lorsque la position du photographe est retrouvée, on fait une nouvelle photo (l’utilisation des outils numériques permet de confronter les deux images presque immédiatement sur le TNI). Ces observations pour rechercher des points de prise de vue permettent de poser la question de la meilleure place pour photographier toute la classe. Quelques essais peuvent être effectués. Finalement, on en arrive à la conclusion qu’il manque toujours un morceau de la classe : ici on ne voit pas l’étagère, pourtant elle fait bien partie de la classe, là c’est le bureau qui manque, là encore on ne voit qu’une fenêtre.

- la deuxième moitié de classe travaille sur la fiche avec le chien et la voiture

- Choisis des objets dans ta trousse ou dans ton cartable. Dessine les 3 fois

Si on ne peut pas la photographier toute entière, nous allons la dessiner.

Pourquoi la dessiner, imaginer que l'on cherche à expliquer à quelqu'un qui n'est pas dans notre classe et qui n'entend pas comment est notre classe : il voit seulement

« Vous allez donc tenter de dessiner toute la classe, en faisant attention que l’on puisse
la reconnaître. »

Objectifs: 

- Dessiner la classe.

- Choisir des éléments pertinents à représenter.

- Trouver une façon symbolique de représenter ces éléments

- introduire un vocabulaire lié à la représentation spatiale (légende) 

Cette phase présente de grandes difficultés pour les élèves. Ils doivent renoncer à des éléments éphémères tels les affichages ou les trousses, pourtant riches de significations affectives pour eux. De plus, ils doivent chercher des moyens de rendre graphiquement les objets qu’ils visualisent depuis leur place.

Leur montrer un exemple

Ecrire la légende sur le dessin en servant de l'affiche avec les éléments à représenter

Pour le groupe qui a fini l'activité : Dessine une classe imaginaire : la classe de tes rêves

« Aujourd’hui vous allez essayer de représenter la classe d’une autre façon, avec des éléments en volume. »

Par groupe de-4-5, travail en demi-classe : une moitié des élèves construisant la maquette et l’autre travaillant à des exercices sur le point de vue (cf. activités décrochées : la page du manuel : dire si c'est une photo, un dessin ou une maquette + chercher dans les livres des images de maquettes). Chaque groupe est installé à une table sur laquelle il découvre un couvercle de boite A3 au fond duquel on a placé une feuille blanche. Une boite contenant de petits volumes (type lego, cubes logiques ou kaplas) est placée à proximité. On explique aux élèves qu’ils doivent se mettre d’accord afin de construire la classe « en petit », sans rien oublier de la liste (affichée à proximité) faite ensemble.

Utiliser un couvercle de boite en carton pour construire la maquette à l’intérieur présente deux avantages : • cela facilite le déplacement des maquettes (si on a besoin de la table pour une autre activité ou si on veut travailler sur la maquette dans un autre endroit) ; • cela évite que les élèves construisent les murs de la classe. Les bords du couvercle font office de murs.

Critères de réussite :

• avoir choisi à bon escient les matériaux pour représenter les éléments de la classe ;

• avoir respecté le nombre et le placement des éléments par rapport à la réalité de la classe.

Difficultés possibles :

• des défauts d’échelle (ils sont limités si les volumes proposés sont proportionnés à la taille de l’espace maquette disponible) ;

• des erreurs de positionnement des éléments les uns par rapport aux autres (ces erreurs sont très nombreuses. Le rôle de l’enseignant est alors de guider en laissant le temps des échanges et de la ré- flexion. La difficulté vient souvent du fait que les élèves ont du mal à s’orienter dans cette construction réduite. Pour cela ils doivent projeter leur schéma corporel pour évoluer dans la maquette. Une grande aide peut leur être fournie avec une petite figurine que l’on déplace en plaçant autour d’elle tout ce qu’elle va voir.

• la tentation de jouer avec le matériel ;

• la réalisation de meubles très élaborés est couramment observée. En effet, les élèves tentent d’abord de construire l’espace de la maquette selon leur vision paysagère en trois dimensions. On les voit donc choisir des petites lattes et tenter de les empiler pour faire le tableau à craie par exemple. Les tables sont construites avec leurs pieds, l’étagère comporte ses rayons. Le manque de matériel et la fragilité des constructions les amènent assez vite à changer de stratégie. Toutefois, l’aide de l’enseignant est souvent utile, car il s’agit de les amener à élaborer un premier codage.

• la volonté de représenter des détails, qui pourtant ne font pas partie de la liste mais qui représentent cette vision affective de leur environnement à laquelle ils ne renoncent pas facilement. Ils voudraient donc quasiment mettre tout ce qu’ils voient autour d’eux : c’est à cette condition que, pour eux, la classe est leur classe. Le travail de construction de la maquette leur demande de passer de leur vision affective à une vision partagée, moins riche mais codée. 

« Pendant que vous étiez à la cantine j’ai caché des messages dans la classe et je vous ai mis des indications sur le plan ». On désigne un élève qui doit chercher le message en se référant à l’indication inscrite sur le plan. S’il a des difficultés, on nomme un autre élève qui peut l’aider, non en allant directement chercher le mot caché mais en donnant un indice supplémentaire. Cet exercice demande de lire le plan de la classe présenté verticalement, ce qui oblige à un effort plus grand pour s’y orienter.

Des messages sont cachés dans la classe. Les indices pour les trouver sont indiqués sur le plan.

Critères de réussite :

• sait dire où se trouve l’indice en lisant le plan ;

• sait faire la correspondance avec la réalité en se rendant dans la zone où se trouve l’indice ;

• est capable de prendre des repères fins pour trouver précisément la localisation du message caché ;

• sait aider, le cas échéant, un camarade en difficulté en donnant un indice pertinent.

Chaque élève a un plan photocopié et une fiche de consignes qui sont lues à voix haute par l’enseignant ou par des élèves afin de limiter les incompréhensions de lecture.

Objectif :

Repérer des éléments imposés et tracer un itinéraire décrit