LE TRI DES DECHETS

L’enseignant dépose quelques déchets sur chaque îlot et demande aux élèves de les classer de la manière qui leur paraît la plus logique. On attend un classement végétaux-animaux / autres. (Si les déchets sont sales, on pourra utiliser des gants jetables).
Il demande alors ce qu’ils pensent qu’il va se passer si on les laisse dans la nature pendant plusieurs semaines. Réponses attendues : «ce qui se mange va pourrir, la nourriture va disparaître dans la terre, et ce qui ne se mange pas ne va pas se modifier», «rien ne va se passer», "ça va disparaître dans la terre"... L'enseignant amène les élèves à dire que le résultat sera différent dans la terre et hors de la terre.
L’enseignant leur explique alors qu’ils doivent prouver leurs hypothèses en faisant une expérience.
Dans chaque groupe, les élèves ne seront pas forcément d'accord sur le résultat de l'expérience   ; ils devront donc d'abord se mettre d'accord (ce qui les fera travailler la communication à l'oral et en particulier l'argumentation, ceci de manière transversale)
Chaque groupe d’élèves possède 2 détritus organiques et 2 détritus non organiques ainsi que 4 grilles dans lesquelles ils mettront : un seul déchet. Chaque groupe prend en photo ses grilles contenant un déchet.

Expérience : 1/ un détritus organique enterré - 2/ un détritus non organique enterré - 3/ un détritus organique laissé à l'air libre - 4/ un détritus non organique laissé à l'air libre.

Un élève par groupe possède un élément de l'expérience qu'il va déposer, avec son groupe, à l'endroit convenu.

Les élèves font ensuite un schéma de ce qu’ils viennent de réaliser et écrivent dans leur cahier d’expérience ce qu’ils pensent qu’il va se produire d’ici six semaines (rien, pourriture, disparition…).
L’enseignant indiquera, ou rappellera, que le schéma doit être fait au crayon à papier et comporter un titre, des légendes complètes (reliées par des traits tracés à la règle et qui ne se croisent pas). Il doit être clair et soigné et on doit éviter les détails inutiles et les fioritures destinées à embellir le dessin.
Afin que le dessin soit assez grand, l’enseignant dira de le faire au milieu de la 1/2 page supérieure et prendre toute la hauteur de cette 1/2 page. Il faut être précis car en disant seulement «le dessin ne doit pas être trop petit», les élèves ne comprennent pas forcément ce qu’on attend d’eux.

Présentation des matières premières utilisées pour la fabrication des matériaux d’emballage ainsi que les économies réalisées grâce au recyclage.

(source : revue intercommunale Pays de Nuits St Geoges - mai 2013)

Cette activité est liée à ce qui a été vu dans le reportage vidéo et dans le tableau.
Sur une photocopie (fichier joint) d’un document créé par l’enseignant, l’élève écrit le nom de la matière des emballages puis fait des exercices d’appariement entre les emballages et les matières premières nécessaires pour les fabriquer (annexe 1).

Visionnage des deux derniers extraits de l'émission et demander aux élèves ce qu'ils ont retenu.

Directement lié à ce qui a été vu dans le reportage, cet atelier permet de mettre en pratique le tri des déchets.
On dispose quatre poubelles destinées à recevoir les quatre types de déchets (verre, emballages, papier/carton, autres) et les élèves doivent mettre des déchets (réels) dans la bonne poubelle. Il faudra intégrer dans cet atelier des produits « pièges » qui poseront problème aux élèves (boîtes en plastique, bombe aérosol, piles...). Au fur et à mesure, l’enseignant explique les erreurs. Il insistera aussi sur le fait que toutes les communes ne trient pas de la même façon, certaines acceptent certains déchets que d’autres refusent comme les cartons de pizzas, les bouchons de bouteille… et n’ont pas forcément les mêmes codes couleurs pour les conteneurs.

Cette activité sera aussi l'occasion d'expliquer les différents logos concernant le tri imprimés sur les emballages. L'enseignant insistera notamment entre la différence du Triman (obligatoire depuis 2015) qui indique que l'emballage est recyclable et doit être recyclé et le Point vert qui indique seulement que l'entreprise productrice s'est acquittée d'une redevance.

6 groupes (les mêmes qu’au début de l’expérience) On déterre les déchets et on prend des photos. Les élèves observent certaines modifications   ; ils font un schéma de chacun des déchets (ou de ce qu'il en reste) et écrivent dans leur cahier d’expérience ce qu’ils voient et l’hypothèse de ce résultat.

L’enseignant demande aux élèves où ils jettent leurs déchets pendant les récréations afin de faire susciter aux élèves l’idée qu’il serait bon qu’il y en ait dans la cour de l’école.

Soit c'est déjà le cas et il se peut que le tri ne soit pas respecté, soit il n'y a pas de poubelles sélectives. Dans les deux cas, on fait travailler les élèves sur la réalisation d'affiches à apposer au-dessus des poubelles afin de faire mieux comprendre le tri et ainsi le faire mieux appliquer.

Cette activité prend beaucoup de temps. Durant cette phase, les élèves réfléchiront surtout à ce qu'ils vont écrire et dessiner et feront une ébauche de l'affiche sur un brouillon. La réalisation de l'affiche proprement dite sera faite ultérieurement en arts visuels.

L'expérience a permis de voir que certains déchets disparaissaient rapidement mais les élèves n'ont aucune idée de la durée de vie de ceux qui n'ont pas été dégradés. A l'aide de cartes représentant certains produits, les élèves devront évaluer le temps de décomposition. L'activité se termine par un exercice d'appariement qui sera collé dans le cahier de leçon. Cette activité permet de faire prendre conscience aux élèves de la nécessité du tri, qui est le but de la séquence, et leur fera réinvestir leurs connaissances sur le lien entre les produits et les matériaux nécessaires pour les fabriquer.