Découvrir une nouvelle forme poétique : le haïku

Chaque groupe se voit distribué un corpus de plusieurs poèmes. 

La deuxième séance s’ouvrira sur la lecture d’un des poèmes distribués au cours du travail de découverte. Cette lecture faite par l’enseignant sera celle d’un haïku.

                                                  « Dans la vieille mare

                                                     une grenouille saute,

                                                     le bruit de l'eau. ».

Ce haïku va servir de base à l’analyse de ce genre poétique afin d’en déchiffrer les codes. En effet les élèves vont chercher à le décrypter et à en dégager ses particularités dans une première phase qui s’établira à l’oral et en classe entière.

Après sa lecture, l’enseignant va ouvrir un débat en laissant les élèves émettre leurs premières impressions. Au cours de ce temps, le but n’est pas de réfuter ou d’accepter certaines approches mais plutôt de laisser les élèves s’exprimer sur leurs ressentis.

A la fin de la séance,  l’enseignant et les élèves établiront une trace écrite qui regroupe les différentes caractéristiques d’un haïku dont le nom ne sera donné seulement à ce moment de la séquence.

Cette trace écrite s'établit dans la cahier de poésie où les élèves sont invités à coller un ou plusieurs haïkus afin d'illustrer les explications quant à la structure de ce genre poétique.

Cette séance débutera par cinq minutes consacrées au rappel de la séance précédente. 

Chaque élève pioche un thème au hasard. Ces thèmes peuvent relever d’éléments de la nature (faune et flore) ou d’une saison.

Une fois le cadre posé, les élèves doivent construire leur haïku en portant attention à l’émotion qu’ils veulent faire transparaître à travers leurs écrits.

Un rappel sur la forme et les règles du poème sera effectué si cela s’avère nécessaire.

Les élèves travaillent seuls et à l’écrit.

L’enseignant passe dans les rangs pour aider les élèves les plus en difficulté.

La séance débute par la présentation de trois haïkus différents, les trois portant sur la nature et sur un type de paysage en particulier.

Après une lecture de chacun des poèmes, les élèves ont pour tâche de choisir l’un des trois et de l’illustrer par le dessin.

L’enseignant précisera qu’il s’agit d’un travail de compréhension et qu’on ne va pas juger l’esthétique mais le fait de bien faire correspondre le dessin et l’écrit.

Dans un troisième temps, l’enseignant procède à la présentation d’une image. Il peut s’agir d’un paysage qui pourrait illustrer une saison mais qui serait surtout évocateur d’un sentiment, qui témoignerait d’une atmosphère particulaire.

Une phase collective est alors consacrée à l’analyse partielle de l’image. En effet, bien qu’en lien avec les arts visuels, il ne convient pas ici de faire une analyse poussée de la photographie mais plutôt d’en dégager les sentiments qu’elle fait transparaître. Les élèves sont amenés à formuler ce à quoi cette image leur fait penser.

Les idées sont inscrites au tableau par l’enseignant. Les élèves ont le droit de ne pas être d’accord, l’enseignant prendra donc soin de préciser qu’il s’agit d’un avis propre à chacun.

C’est en proposant d’aménager un coin poésie au sein de la classe ou même de l’école, que l’idée du recueil va arriver. En effet, il paraît impossible de stocker tous les cahiers de poésie des élèves sans logique ou organisation quelconque.

Ce coin aura donc pour but de faire se confronter les élèves à la poésie sous toutes ses formes. Mais ce lieu pourra également servir de lieu de production ou d’inspiration pour les élèves qui souhaiteraient effectuer par eux-mêmes, un travail de production écrite en lien avec la poésie.

Afin de faire émerger l’idée de classer les poèmes, l’enseignant demande d’abord aux élèves de se munir de leur cahier de poésie et de l’échanger avec celui de son voisin.

On leur demande alors de lire silencieusement les productions (ici les haïkus) des autres et d’en sélectionner un ou plusieurs avec lequel ils trouveraient des points communs aux leurs. Les élèves peuvent lire à voix haute les écrits de la classe.

Ainsi, en relevant les points communs entre certaines productions, l’enseignant amène petit à petit l’idée de regrouper les poèmes.

On établit ensuite un classement qui conviendrait à chacun (par thème, par émotion ou par élève).