Le roman dont vous êtes le héros.

Présentation du texte.

Rappel des codes énoncés dans la rubrique repère. ( Prise en compte des conceptions initiales des élèves quant au texte théâtral.

Lecture silencieuse

Construction collective du sens.

Les élèves construisent un sens du texte à l'aide de chaque élément compris. Les différentes versions sont notées de façon succinte au tableau afin de travailler sur les contre-sens et les erreurs d'interprétations (méthode CAFE).

Compréhension à l'aide du questionnaire.

 Je découvre le texte .

1.La pièce débute à la fin de l’année scolaire, le jour de la sortie ou « le dernier jour de classe » (l. 1).

2. Ce que redoute le personnage est la rentrée, « après les grandes vacances, c’est la sixième. » (l. 12-13)

3. Les phrases sans verbe, les exagérations, «  l’horreur absolue » (l. 18), un vocabulaire relâché, « dégueulasse » (l. 22), ou familier, « nous envoyer à la casse » (l. 22), des phrase longues peu ponctuées (l. 19-22) sont des moyens pour l’auteur de donner l’impression que c’est un enfant qui s’exprime.

Je comprends le texte

4. Les craintes de Moi ne sont pas précises, il rapporte ce qu’on lui a raconté : « enfin je me suis laissé dire, enfin tout le monde sait » que « c’est l’horreur. » (l. 15-16) Ni les raisons des craintes ni les personnes à l’origine de ce que l’on raconte ne sont identifiées, précisées. L’expression « ils vont se faire démolir » est une expression familière qui peut être comprise au sens premier de se faire démolir le portrait, se faire battre, frapper, ou au sens figuré de se voir déconsidéré, humilié, détruit jusqu’à perdre toute confiance en soi. Dans tous les cas, l’expression dénote une grande violence qui explique l’intensité de la peur éprouvée.

5. Le personnage en scène accuse les adultes d’être des hypocrites : « on fait semblant de s’occuper des jeunes » (l. 25) et « on les envoie en sixième » (l. 27-28), sans se soucier qu’ils « ne sont pas préparés pour ça » (l. 28). Implicitement, il leur reproche également d’être des égoïstes qui ne pensent qu’à leur intérêt : « dès qu’on n’a plus besoin d’eux » (l. 26-27) ; « ils ont qu’à se débrouiller… » (l. 31).

Activité orale : je mets en jeu le texte.

Objectif final : dire de façon expressive une phrase mémorisée extraite du texte.

Activité guidée : discuter de la pertinence des phrases choisies par les élèves.

Lister les moyens de diction ( chuchoter, bégayer, crier...)

Mettre en évidence les moyens d'appropriation de la phrase autre que le phraser (expression du visage, position des mains, utilisation d'accessoire...)

Proposer cette activité en recherche personnelle.

À vous de débattre

7. Les élèves donnent leur ressenti sur leur rentrée en 6ème en se situant par rapport au personnage de la pièce Moi.

Des solutions sont trouvées face aux craintes exprimées, c'est l'occasion pour les élèves de se découvrir et d'exprimer une solidarité.

Chaque élève écrira une phrase concernant ses craintes. Un dessin , un émoticone pourront servir de base. 

Trace écrite

La première scène d'une pièce de théâtre se nomme la scène d'exposition. Elle met en place le cadre de l'action, le personnage principal et présente le problème auquel il est confronté.  Le personnage Moi exprime ici sa peur d'entrer en sixième.
 

Travail personnel

Mémoriser la phrase choisie tirée du texte. Proposer une version orale en choisissant un mode de diction et une interprétation ( expression du visage, utilisation d'un accessoire ...)

Ecrire une phrase sur ce que représentait la rentrée en sixième pour soi.

Prolongements possibles

Ecriture collective d'un mode d'emploi pour survivre en 6ème.

Elaboration d'une bande dessinée à l'aide du logiciel de Storyboard.

En arts plastiques; production à l'aide de collage de son entrée en 6ème ( choix des couleurs, symboles, sentiments ...).

Présentation du texte.

Titre, nom de l'auteur, oeuvre dont est tiré l'extrait, siècle de parution.

Lecture silencieuse

Construction collective du sens.

Les élèves construisent un sens du texte à l'aide de chaque élément compris. Les différentes versions sont notées de façon succinte au tableau afin de travailler sur les contre-sens et les erreurs d'interprétations (méthode CAFE).

Compréhension à l'aide du questionnaire.

 Je découvre le texte .

1. Le texte débute dans la chambre d’un enfant : on la reconnaît aux bandes dessinées qui s’y trouvent, au poster d’un personnage de fiction, Snoopy, et à la peluche, un ours.

2. Le narrateur dit à plusieurs reprises « on n’a plus vrai-ment envie » (l. 1, 2, 3), ce qui marque bien la rupture avec le temps des vacances et ses activités qui ont pu pourtant être agréables.

3. On retrouve les expressions « c’est bien » (l. 4), « c’est très bien » (l. 10), « ce qui est bien » (l. 30-31), « c’est bon » (l. 46). Le texte est scandé par la reprise du début du titre du livre avec des variations en termes d’intensité.

4. L’ensemble du texte évoque les plaisirs du retour des vacances, de l’attente de la rentrée et de ses préparatifs. Tout titre qui développera ces idées sera acceptable. Cette question donnera l’occasion de s’attacher à la fonction du titre, notamment celle de reformuler, résumer l’enjeu du texte.

Je comprends le texte

5. Le pronom sujet le plus employé dans le texte est le pronom personnel indéfini « on ». Ce pronom a ici une valeur généralisante et pourrait être remplacé par un « nous » incluant le narrateur.

6. L’auteur fait référence à des bandes dessinées pour les jeunes, comme Snoopy ou Boule et Bill, qui mettent en scène des animaux et des enfants. Il évoque également un album de Tintin, L’Étoile mystérieuse, autre exemple de livre tout particulièrement apprécié des jeunes enfants. Par ailleurs, le passage évoqué ici, l’approche d’une étoile qui doit faire disparaître la Terre, est très angoissant ce qui contraste avec l’image calme et détendue de la situation du jeune garçon allongé sur son lit dans sa chambre.

7. À la rentrée des classes, on renouvelle le matériel scolaire. On retrouve alors des plaisirs qui touchent différents sens : la vue du papier sans écriture, « le bleu léger des lignes » (l. 31), le bandeau qui indique la couleur des tubes de peinture, « Rose tyrien, terre de Sienne, bleu cobalt » (l. 39-40), l’odeur de la colle « d’amande » (l. 34), le toucher du bouchon difficile à dévisser (l. 37).

8. Outre les plaisirs et les sensations que procure le matériel scolaire, tout le texte évoque des sensations : de nombreuses sensations visuelles, dans la chambre bien rangée de l’enfant, avec son papier peint ; on y trouve aussi d’autres sensations, par exemple tactiles avec la sensation du pull en laine sur le bras. Il y a aussi le plaisir de retrouver un environnement connu et bien rangé : la chambre. Le narrateur retrouve également le plaisir de feuilleter des histoires qu’il aime et le contraste entre la chaleur de l’Étoile mystérieuse et le bruit de la pluie dehors. Il y a enfin le plaisir de retrouver des amis alors qu’il est encore « un peu bronzé » (l. 43). Les élèves retrouveront avec cette liste certains des plaisirs qu’ils éprouvent également à chaque rentrée.

J’écris pour interpréter le texte

9. Cet exercice d’écriture a été préparé par le repérage des procédés du texte qu’il faut réemployer. Il s’agit maintenant pour chaque élève de retrouver dans son histoire des sensations propres, des plaisirs déjà éprouvés. On pourra amener chacun à évoquer son école, l’endroit où elle est située, pour retrouver des plaisirs personnels et différents les uns des autres même s’ils se situent dans les mêmes registres ; les jeux dans la cour, certaines leçons, tel professeur, etc.

Trace écrite

Philippe Delerm évoque des sensations éprouvées ) l'approche de la rentrée scolaire lorsqu'on est enfant. Il s'adresse à ses lecteurs en employant le pronom "on" dans lequel chacun peut se reconnaître.

Travail personnel

Etablir une liste des points positifs et négatifs de ce que représente une rentrée.
La liste pourra être présentée dans un tableau à deux colonnes, sous forme de collage ou de croquis légéndé par des émoticones ou des logos like/dislike.

Présentation du texte.

Titre, nom de l'auteur, oeuvre dont est tiré l'extrait, année de parution.

Lecture silencieuse

Construction collective du sens.

Les élèves construisent un sens du texte à l'aide de chaque élément compris. Les différentes versions sont notées de façon succinte au tableau afin de travailler sur les contre-sens et les erreurs d'interprétations (méthode CAFE).

Compréhension à l'aide du questionnaire.

 Je découvre le texte .

 1. La scène se déroule dans une classe d’école primaire. Le « nous » de la première phrase désigne l’ensemble des élèves de la classe. 

2. L’apparent désordre du récit qui mime le parler enfantin requiert des élèves qu’ils comprennent bien qui parle et qui sont les différents personnages de l’histoire. C’est ce que permettra une mise en voix qui conduira à relever le nombre et l’identité des personnages et les propos que chacun tient.

Je comprends le texte

3. On pourra relever les exemples qui témoignent d’un langage enfantin encore peu élaboré : – l’utilisation du verbe avoir peu précis dans ce contexte, « nous avons eu » (l. 1) ; – l’association d’idées qui conduit le narrateur à sauter du coq à l’âne, «  les yeux bleus comme la bille que j’ai perdue hier à la récréation mais Maixent a triché » (l. 4) ; – des expressions familières comme « des tas de dents terribles » (l. 10-11).

4. Les élèves s’intéressent au nouveau en fonction de leurs centres d’intérêt : le narrateur pense à ses jeux quand il regarde ses yeux ; Alceste, qui est gourmand, regarde les dents du petit anglais ; Maixent et Joachim, qui doivent aimer les plaisanteries, jouent sur les mots et Agnan voit une occasion de mette à profit ses rudiments d’anglais.

5. Djodjo ne dit rien dans ce passage parce que c’est un jeune Anglais et qu’il ne comprend pas ce qu’on lui dit ou ce qu’on dit de lui.

6. Maixent et Joachim sont punis car ils jouent sur les mots et, ce faisant, perturbent l’échange de la maîtresse avec la classe en faisant rire tout le monde.

7. Agnan est la figure du bon élève, « chouchou de la maîtresse » (l. 22-23), qui ne veut pas perdre sa place de premier de la classe. La remarque du narrateur montre que lui et ses camarades ne veulent ni ne peuvent rivaliser avec lui, et qu’ils n’en sont pas désolés. On verra avec la suite de la question si les élèves sont sensibles à l’humour du récit.

L’illustration de Sempé et le photogramme du film pourront orienter la lecture des élèves au moins sur les intentions des auteurs. Les élèves pourront également mieux comprendre qu’il s’agit d’un univers daté qui ne correspond pas forcément à leur expérience de l’école.

Trace écrite

Dans "Le Petit Nicolas", le narrateur est un enfant qui raconte des scènes d'école, de vacances...

Le langage restitue la manière de parler des enfants, grâce à des expressions savoureuses qui font souvent rire le lecteur.

Travail personnel

L'élève doit écrire un dialogue entre le nouveau et un élève de son choix. Le portrait de chacun des personnages est étudié en classe. La notion de chute dans une histoire et de l'aspect comique est travaillé, une liste est élaborée de façon collective.

Elaboration d'un storyboard envisageable avec le logiciel .

Une bande dessinée peut être proposé comme support si le dialogue est court.

Prolongement possible

Visionnage de l'épisode adapté du texte.

Visionnage du film "Le Petit Nicolas".

Présentation du texte.

Titre, nom de l'auteur, oeuvre de référence, date de publication.

Genre de texte.

Lecture silencieuse

Construction collective du sens.

Les élèves construisent un sens du texte à l'aide de chaque élément compris. Les différentes versions sont notées de façon succinte au tableau afin de travailler sur les contre-sens et les erreurs d'interprétations (méthode CAFE).

Compréhension à l'aide du questionnaire.

 Je découvre le texte .

1. Le chapeau introductif du texte dit clairement que la sixième 6 est une classe dont les élèves s’agitent et ne travaillent pas. Ensuite, le terme de « troupeau » (l. 1) qui la désigne et la remarque de Margot, « nous ne sommes pas plus bêtes qu’eux » (l. 15-16), montrent bien que cette classe est peu appréciée comparée à d’autres, la sixième 2 par exemple.

Parallèle avec la section SEGPA qui peut par méconnaissance être rejetée par les élèves évoluant dans un cursus ordinaire.

2. Marion propose à ses camarades que tous s’entraident afin qu’aucun élève ne redouble.

Je comprends le texte

3. La classe est désignée par la métaphore « le troupeau » (l. 1), on parlera d’image mais on insistera sur la dimension figurée du procédé. L’adjectif qualificatif « bêtes »  (l. 16 et 18) dans ce contexte semble filer l’image initiale du troupeau.

4. Margot apparaît dans ce passage comme le guide de la classe qui la suit : « ils suivirent Margot » (l. 5-6) ; c’est elle qui réfléchit et propose son plan aux autres, « on n’a qu’à se mettre vraiment à travailler » (l. 20) ; enfin c’est elle qui rédige l’alphabet qui doit servir de « traité d’accord » (l. 34).

5. Margot dit à deux reprises qu’il faut que les élèves travaillent ; la première fois il s’agit que chacun s’y mette, mais dans la seconde formulation il s’agit que tous décident ensemble de se mettre au travail. Il y a donc un engagement collectif que l’on peut reformuler ainsi : tous les élèves sont solidaires et doivent tous réussir ensemble, sinon ce sera l’échec de toute la classe.

6. Comme on l’a vu, « devenir la meilleure classe de sixième » (l. 22) pour que tous réussissent leur classe de sixième, et que tous aient « la même note » (l. 29) sont les deux objectifs que doit réaliser la classe de Margot.

7. Les mots qui peuvent constituer le vocabulaire de l’entraide, de la solidarité : « brillez », « générosité », « moti vation », « organisation », «travaillez », « double volonté ».

8. L’enthousiasme de Margot n’est pas partagé par tous les élèves. Catherine qui est bonne élève n’intervient pas mais Margot semble anticiper ses réserves en disant : « Les forts aideront ceux qui ont du mal à rattraper le niveau. » (l. 28)

Travail personnel 

Ecriture d'un abécédaire du professeur idéal. Chaque élève donnera ainsi sa vision du professeur idéal. L’humour pourra y trouver sa place dans le collectif de la classe pourvu que l’exercice ne se limite pas à un catalogue trop attendu.

À vous de débattre

  Pensez vous comme Margot que l'on peut s'entraider dans la classe pour réussir ?  Ecrivez un programme "Solidarité Sixième".

Cet échange oral doit permettre de partager des situations authentiques de la vie de la classe où les élèves sont en situation de coopérer. On privilégiera les exemples précis de partage des tâches, de collaboration où chacun apporte ses compétences ou bien unit ses forces.

Trace écrite

Dans ce récit, le personnage principal manifeste son esprit de solidarité.

Margot ne se contente pas de subir la punition, elle souhaite que les choses changent. C'est par le dialogue et la création d'un abécédaire qu'elle parvient à motiver la classe.

Prolongement possible

La question que pose le personnage principal de ce roman a toutes les chances d’être abordée au sein de la classe à un moment ou à un autre de l’année. Il s’agit d’interroger la nature du lien qui peut se nouer entre les élèves d’une classe dans laquelle chacun doit pouvoir progresser, notamment en travaillant avec les autres. Cette question montre comment l’enseignement moral et civique trouve sa place en français dans la lecture des textes qui ne donnent pas des leçons de morale toutes faites mais engagent au questionnement et à la réflexion partagée.

Présentation du texte.

Titre, nom de l'auteur.

De quel genre de livres ce texte est-il extrait : oeuvre collective.

Lecture silencieuse puis oralisée Partie 1

Elaboration collective du portait des personnages (situation familiale ,caractère )

Mise en évidence de la situation initiale.

Questionnaire

Lecture Partie 2 (silencieuse puis oralisée)

Evolution de l'action (qui ? Quoi ? quand ? Ou ?)

Interprétation des réactions des personnages et mise en situation.

Questionnaire

Lecture Partie 3 (silencieuse puis oralisée)

Mise en évidence de la relation de conséquence ; changement d'attitude des personnages, habitudes rompues ...

Anticipation sur la partie 4

Questionnaire

Lecture Partie 4  (silencieuse puis oralisée)

Comparaison de la chute avec les fins envisagés par les élèves.

Débat oral sur l'aspect moralisateur de l'histoire ( la place de l'amitié, les relations peuvent-elles changer ? L'évolution des  sentiments.)

Questionnaire

Trace écrite

Elaboration d'un résumé de l'histoire à l'aide d'un schéma narratif simplifié.

Situation initiale.

Bouleversement (élément déclencheur)

Conséquences , Changements

Situation finale.

Travail personnel

Donner son avis sur le texte en expliquant ce qui a plu ou déplu.

Les élèves les moins à l'aise avec l'écriture peuvent utiliser un codage ( + / - ou / ou /)