Articles définis, indéfinis, contractés

1) Distribution du texte "Les fées" par l'enseignant.

2) Lecture par l'enseignant ou des élèves "bons lecteurs".

3) Présentation générale du texte :

Quel est le titre du texte ? ⇒ Les fées

Qui est son auteur ? ⇒ Charles Perrault

A-t-on le nom de l'illustrateur ? ⇒ Gustave Doré ( Un lien peut être fait en histoire des arts sur l'illustrateur)

Quel est le genre de ce texte ? ⇒ C'est un conte

Quels sont / quel est / l(es) indice(s) qui vous ont permis de le dire ? ⇒ Le texte commence par "Il était une fois", Charles Perrault est un auteur de contes connu.

Que se passe-t-il dans le texte ? Qui sont les personnages ? A quel autre conte ce début d'histoire vous fait-il penser ? ⇒ Les personnages sont la mère et ses filles. L'une d'elle ressemble en tout points à sa mère, tandis que l'autre est aussi bonne que son père décédé. Comme dans Cendrillon , l'une des filles (la plus douce et la plus belle) est maltraitée par sa mère qui l'envoie tous les jours à la fontaine. Là, elle y rencontre une vielle dame.

Que peut-il se passer par la suite ? ⇒ Laisser les élèves s'exprimer.

Que remarquez-vous sur la police utilisée pour écrire le texte ? ⇒ Il y a des mots soulignés et des mots en gras.

1) Les binômes annoncent le nombre de déterminants trouvés. Le maître note toutes les propositions au tableau en faisant remarquer aux élèves qu'ils ne sont pas tous d'accord et que, par conséquent, il y a un problème de définition et de stratégie : qu'est-ce qu'un déterminant comment l'identifie-t-on ?

2) Les élèves doivent justifier le résultat de leur activité et expliquer à leurs camarades la façon dont ils trouvent les déterminants dans la phrase. 

3) Le maître, par un questionnement fermé ou ouvert selon le niveau de la classe envisagée, amène les élèves à comprendre que le déterminant est bien un "petit mot", mais il précède toujours le nom et s'accorde avec lui. Prendre, dans le texte, quelques contre-exemples afin de rendre transparent les processus d'identification du déterminant.

1) Les nouveaux nombres sont annoncés. On devrait assister à une moins grande dispersion "statistique" des propositions. Les réponses de la première mise en commun considérées comme "impossibles" sont barrées.

2) La vérification se fait dans le texte, phrase à phrase : les élèves repèrent, en justifiant, ce qui est déterminant et ce qui ne l'est pas. On surligne ou on colorie les déterminants trouvés.

Ex : "La pauvre enfant" : "la" est bien un déterminant car il s'accorde avec "enfant"; "enfant" (les deux termes sont féminins et singuliers) est bien un nom car on dit "une enfant et c'est une personne". (Attention à la confusion adjectifs qualificatifs / noms !) En revanche, dans la phrase "qui la voyait", "la" n'est pas un déterminant car il n'y a pas de nom à proximité. "La" est suivi d'un verbe, c'est donc un mot d'une autre nature.

L'exercice constitue une évaluation formative et permet à l'enseignant de réguler la séance 2.

1) Rappel de ce qui a été vu la séance précédente : insister sur la définition grammaticale d'un déterminant, mais aussi sur la stratégie permettant de l'identifier dans la phrase. Rappeler aussi les stratégies inopérantes.

2) Relevé des déterminants rencontrés dans le texte au tableau (dictée au maître).

La mise en commun devrait révéler des classements favorisant les formes ou les classements dépendant de "restes" de leçons des classes passées ("lelaléèlapostrofe !). Etayer en invitant les élèves à s'interroger sur le sens de ces déterminants en prenant des exemples dans le texte. 

Ex :

1) Il était une fois une veuve : Connait-on cette dame au début de l'histoire ? ⇒ Non. "Une" désigne donc "une veuve" parmi d'autres. On ne la définit pas (encore)

2) La cadette était le vrai portrait du père. Quand on dit "la" cadette sait-on de qui on parle ? ⇒ Oui, il en a déjà été question dans le texte. Quand on dit "le" portrait, sait-on de quel portrait il s'agit ? ⇒ Oui, il s'agit du portrait du père. "La" et "le" désigne donc des noms connus, précis.

La nouvelle mise en commun permet de lever les ambiguités quant aux différents types d'articles rencontrés. Les articles contractés tels "du" sont reconnus comme masculins de "de la" (mais on ne dit pas "de le" : on a "contracté" l'article).

On peut, lors d'une ultime séance (avant éventuelle remédiation) proposer aux élèves la fiche d'exercices. On pourra alors différencier en faisant écrire à certains élèves l'exercice pendant que d'autres travailleront directement sur feuille ou proposer d'autres exercices tirés des manuels de français en complément. Dans tous les cas, la correction collective devra permettre d'affiner les stratégies de distinction des déterminants en général puis des articles en particulier.