Manger bouger pour ma santé

Disciplines
Education physique et sportive et Vivant, matière, objets
Niveaux
CE1, CE2.
Auteur
C. ALCOVER
Objectif
Mettre en oeuvre une éducation à la nutrition pour la santé à l'école
Introduire les notions d'hygiènes liées à la prise alimentaire
Amener les élèves à prendre conscience de leur alimentation et de ses effets sur leur corps et leur activité
Relation avec les programmes

Cycle 2 - Programme 2020-2024

  • Mettre en œuvre et apprécier quelques règles d'hygiène de vie : variété alimentaire, activité physique, capacité à se relaxer et mise en relation de son âge et de ses besoins en sommeil, habitudes quotidiennes de propreté (dents, mains, corps).
  • Connaître les catégories d'aliments, leur origine.
  • Comprendre les apports spécifiques des aliments (apport d'énergie : manger pour bouger).
  • Aborder la notion d'équilibre alimentaire (sur un repas, sur une journée, sur la semaine).
  • Comprendre les effets positifs d'une pratique physique régulière sur l'organisme.
  • Connaître les changements des rythmes d'activité quotidiens (sommeil, activité, repos...).
  • Mobiliser de façon optimale ses ressources pour produire des efforts à des intensités variables.
  • Pendant l'action, prendre des repères extérieurs à son corps pour percevoir : espace, temps, durée et effort.
  • Développer les aptitudes au discernement et à la réflexion critique.
  • Prendre part à une discussion, un débat ou un dialogue : prendre la parole devant les autres, écouter autrui et accepter le point de vue des autres, formuler un point de vue.
  • Adopter un comportement responsable par rapport à soi et à autrui.
Dates
Créée le 02 août 2019
Modifiée le 04 août 2019
Statistiques
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27 coups de coeur
Licence
CC-BY-NC-SALicence Creative Commons : Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage des conditions initiales à l'identique ?.

Cette séquence s'adresse à une classe de CE1 ou CE2. Elle intervient dès la première période, et s'appuie largement sur la séquence imaginée par Dominique Bense (IEN), Béatrice Descamps-Latscha (directeur de recherche honoraire, INSERM) et Didier Pol (professeur agrégé de biologie-géologie) pour La main à la pâte
Elle contient 4 temps :
- Bouger, à quoi ça sert (séances 1 à 3)
- L'hygiène, est-ce important ? (séances 4 & 5)
- Bien manger, mais comment ? (séances 6 à 9)
- Boire, mais pas n'importe quoi ! (séances 10 à 12)

Déroulement des séances

1

Tous pareils ou tous différents ?

Dernière mise à jour le 03 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Sensibiliser à la diversité des morphologies, amener les enfants à prendre conscience qu’ils sont tous différents physiquement (et en particulier, concernant la taille et le poids)
Respecter les différences : ils doivent se respecter mutuellement, quel que soit leur aspect physique
Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Toises
Pèse-personne
Informations théoriques
Informer les parents de la mise en oeuvre de la séquence
Remarques
Il est conseillé de demander aux élèves de dessiner les activités menées dans leur cahier d’expériences pendant le déroulement des activités. Cela permet notamment à l’enseignant de réguler plus aisément les problèmes d’attente. Puis ces dessins seront complétés en notant les mesures de poids, de taille et la conclusion formulée collectivement.

1. Discussion : sommes-nous tous pareils, ou tous différents ?

groupes de 4 | 10 min. | découverte

Inviter les élèves à s’observer les uns les autres, par exemple en groupes (de 2, 3 ou 4 élèves) et leur demander :
« À votre avis, est-ce que nous sommes tous pareils ou tous différents ? »

Les différences concernent, par exemple, la taille, la couleur de la peau, les cheveux, les yeux, le poids, la force, la voix, les prénoms, les dents…
Ils peuvent également évoquer des caractéristiques communes à tous les êtres humains : une tête, un tronc, deux bras, deux jambes…

Les réponses sont notées au tableau (mots ou schémas en fonction de l’âge des élèves). Si les élèves n’évoquent pas la taille et le poids, l’enseignant.e pourra les guider :
« Vous êtes certainement déjà allé chez le médecin, vous a-t-il mesuré et pesé ? », « Tous les enfants ont-ils la même taille ? Le même poids ? »
Cette séance peut être également l’occasion de présenter un carnet de santé ANONYME pour montrer qu’il sert notamment au suivi de la croissance (courbes de poids, taille, circonférence crânienne) 

2. Mesure de la taille et du poids

groupes de 4 | 20 min. | recherche

L’enseignant.e montre le matériel apporté (toises papier étalonnées de 5cm en 5cm ou bien mètre de couturière fixé au mur, pèse-personnes) et demande aux enfants d’élaborer oralement un protocole de mesure de la taille et du poids à partir de ces outils.
Avant de lancer les activités, ne pas hésiter à demander à un élève (ou un groupe d’élèves) de faire une démonstration des activités à mener en autonomie pour s’assurer que les consignes ont été parfaitement comprises.

Mesure de la taille (par groupe de 3 ou 4) : Pour chaque groupe, une toise verticale (bande de papier) est fixée au mur de la classe. Les tailles sont marquées d’un trait de crayon sur la bande de papier : le premier enfant se tient debout contre la toise, le second pose un livre sur la tête du premier pour permettre au troisième de tracer la taille sur la bande.

Il est conseillé à l’enseignant.e d’étalonner au préalable les toises (de 5 en 5 cm) ou bien de fixer un mètre ruban de couturière à côté de la toise pour permettre une lecture des nombres et une mesure plus précise.

Cette méthode favorise l’étude des grandeurs et de leur mesure. Cette activité peut être reproduite au cours de l’année et par comparaison des toises, observer l’évolution des tailles des élèves. 

Mesure du poids (individuellement) : chaque enfant passe à tour de rôle sur une balance. Le poids indiqué est noté sur un papier qui sera fixé au tableau.

Attention, pour éviter toute stigmatisation, ne pas marquer le nom des élèves sur les mesures de poids et de taille.

3. Mise en commun

collectif | 15 min. | mise en commun / institutionnalisation

"Que constatez-vous ?"

En observant les marques sur les toises (mesure de la taille), en énonçant les nombres inscrits sur les papiers (mesure du poids), les enfants peuvent constater une variété des mesures (entre des tailles et des poids différents) ou une similitude (avec des tailles ou des poids identiques).
La lecture des résultats permet à l’enseignant.e de sensibiliser ses élèves à la diversité des morphologies et au respect des différences.

On conclut que : « les êtres humains n’ont pas tous la même taille ni le même poids ». On conserve ces mesures (anonymes) en réalisant deux panneaux : le premier avec les toises, le second, avec les poids.

2

Bouger, ne pas bouger ? (en 2 parties)

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Education physique et sportive
Objectif
Distinguer activité et inactivité physique
Durée
75 minutes (3 phases)
Matériel
Papier absorbant
Chronomètre
Informations théoriques
La première partie de la séance peut prendre la place d'une séance d'EPS
Remarques
Prévoir de mener cette séance dans la cour, sous le préau ou dans la salle de sport.
Il est préférable de scinder cette séance en deux temps : 45 min pour mener les activités à l’extérieur, 45 minutes pour rédiger les traces écrites en classe.

1. Discussion : Que se passe-t-il lorsque nous bougeons ?

collectif | 15 min. | découverte

Prévoir de mener cette séance dans la cour, sous le préau ou dans la salle de sport

Pour faire prendre conscience aux élèves de la distinction entre activité physique et inactivité physique, demander : « Pouvez-vous nommer des situations où l’on bouge et d’autres où l’on ne bouge pas ? »

Par exemple, on ne bouge pas en regardant la télévision, en jouant aux jeux vidéo, à l’ordinateur, en voyageant dans une voiture…

Demander aux élèves de réfléchir sur ce qui se passe quand ils pratiquent une activité physique :
« Avez-vous observé des modifications, ou des réactions de votre corps, par exemple après avoir couru ou sauté ? »

Les propositions suivantes peuvent être évoquées par les enfants : on a chaud, soif, on respire plus vite, on s’essouffle, le cœur bat plus vite, on est fatigué, le visage rougit…

Proposer ensuite d’étudier ces modifications dans le fonctionnement du corps. Par exemple, poser les questions suivantes :
« Comment peut-on faire pour savoir que l’on transpire ? Que notre cœur bat plus vite ?... »

Pour répondre à ces questions, l’enseignant.e amène les élèves à évoquer diverses expériences très simples (qui font souvent partie de leur vécu quotidien) permettant de mesurer les réactions du corps :
- si on transpire, on peut recueillir la transpiration sur un mouchoir en papier ;

- si on est essoufflé, on peut sentir le souffle en mettant la main devant la bouche ;

- si le cœur bat plus vite, on peut écouter les battements cardiaques avec l’oreille collée ou en posant sa main sur la poitrine du camarade. On peut aussi mesurer son pouls en plaquant le doigt sur une artère du cou mais cette méthode est plus difficile pour de jeunes enfants.

2. Activités physiques - 3 tours

binômes | 30 min. | recherche

L’enseignant.e propose à sa classe de pratiquer pendant cinq minutes une activité physique (petite course, série de flexions, saut à la corde…). L’enseignant.e répartit les élèves par petits groupes (par exemple, par groupes de deux) et propose à l’ensemble des groupes de réaliser la même expérience (par exemple, celle sur la transpiration ou celle sur l’essoufflement) puis de comparer les résultats (discussion collective).

- 1er tour : 5 minutes d'exercice pour tester la sueur

- 2ème tour : 5 minutes d'exercice pour tester le rythme cardiaque

- 3ème tour  5 minutes d'exercice pour tester l'essoufflement

Avant chaque tour, effectuer la mesure que l'on souhaite tester sur un élève (relever le rythme de la respiration / min, le rythme cardiaque, observer la sueur)

Après chaque tour, collecter et noter les mesures de chaque élève ou binôme

3. Discussion et trace écrite (différée)

individuel | 30 min. | mise en commun / institutionnalisation

La discussion et la trace écrite doivent se réaliser en classe, après un retour au calme (retour de récréation après la séance de sport par exemple)

L'enseignant.e présente les résultats observés par les élèves et leur demande de formuler des conclusions. L'enseignant.e note au tableau les conclusions, par exemple :

"Lorsque je pratique une activité physique :

- Mon coeur bat plus vite

- Je m'essouffle

- Je sue"

Les élèves dessinent dans le cahier d’expériences les activités réalisées et recopient la conclusion. Ils peuvent également ajouter un tableau avec les mesures moyennes réalisées :

 

Mesure au repos 

Mesure après l'activité
Rythme cardiaqueXXX battements / minute 
RespirationXXX respirations / minute 
SueurAucuneUn peu

Un panneau collectif représentant des personnages en activité physique et en inactivité physique peut être réalisé et affiché dans la classe pour renforcer les notions abordées (les personnages peuvent être découpés dans des revues). Pour enrichir le vocabulaire des élèves, l’enseignant note le verbe correspondant aux actions représentées par chaque image.

3

A quoi ça sert de bouger ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Education physique et sportive
Objectif
Découvrir le lien entre activité physique et dépense énergétique
Durée
45 minutes (4 phases)
Matériel
Chronomètre
Une affiche vierge séparée en 2 colonnes (marche te course)
Feutre
Podomètre (facultatif)
Informations théoriques
En cycles 1 et 2, il n’est pas souhaitable d’essayer d’introduire la notion d’énergie ou de dépense énergétique. Une simple analogie entre la consommation de carburant d’un véhicule et l’utilisation de la nourriture considérée comme « carburant du corps » paraît suffisante.
Remarques
Se déroule à moitié dans la cour et à moitié en classe (trace écrite). Réaliser la première partie (discussion) dans la cour, juste après une récréation par exemple, afin d'éviter de perdre du temps à descendre dans la cour

1. Discussion (et rappel des acquis précédents)

collectif | 10 min. | découverte

Tout d’abord, l’enseignant.e invite les élèves à revenir sur la séance précédente. Il.elle leur demande ce qu’on entend par une « activité physique » et les modifications qu’ils ont pu observer dans le fonctionnement du corps lors d’un exercice physique.
Avec pour objectif d’amener les enfants à prendre conscience du lien entre activité physique et dépense énergétique, l'enseignant.e demande :
« À votre avis, dans quelle activité, se dépense-t-on le plus ? En courant ou en marchant ? »
Au cours du débat, demander aux élèves d’argumenter et d’imaginer des expériences pour vérifier leurs réponses. Les guider vers le comptage et la comparaison du nombre de pas effectués lors d’une course et lors d’une marche.

2. Activités de marche et de course

individuel | 10 min. | entraînement

Tous les élèves vont pratiquer la même activité physique (marcher ou courir) pendant la même durée (par exemple, 10 secondes) : les enfants comptent « dans leur tête » le nombre de pas effectués puis les résultats obtenus sont notés sur une affiche.

On répète le même protocole avec l’activité de course en veillant à ce que la durée soit la même.

Si la classe possède un ou plusieurs podomètres, les enfants les portent à tour de rôle et on change d’élève toutes les 10 secondes environ. Le podomètre permet de vérifier la cohérence des résultats des élèves qui comptent « dans leur tête ».
Pour éviter l’aspect répétitif de l’exercice,on peut suggérer de varier les allures, de faire des petits pas, des grands pas, des sauts sur place, course en sautillant…

3. Mise en commun

collectif | 10 min. | réinvestissement

L'enseignant.e effectue le recueil des résultats notés sur une affiche, puis amène les élèves à remarquer qu’il y a une différence entre les mesures correspondant à la course et celles correspondant à la marche :

« les résultats concernant la course sont plus élevés que ceux de la marche car lorsque l’on court, pendant une même durée, on fait plus de pas que lorsque l’on marche.»

L'enseignant.e demande "qu'est-ce qui vous a le plus fatigués ? Marcher ou courir ?" 

Amener les élèves à observer que « plus on fait de pas, plus on se dépense. Et plus on se dépense, plus on consomme de carburant. » « Mais quel est le carburant d’un élève ? »
Pour les voitures, le carburant, c’est l’essence, pour toi, c’est ce que tu manges.

4. Phase 4

individuel | 15 min. | mise en commun / institutionnalisation

Sur son cahier d’expériences, chaque élève dessine les activités menées (marche / course), note les résultats et la conclusion collective.

Nombre de pas effectués en marchant pendant 10 secondes 
Nombre de pas effectués en courant pendant 10 secondes 

"Plus on fait de pas, plus on se dépense. Et plus on se dépense, plus on consomme de carburant. Pour moi, le carburant, c'est ce que je mange"

4

Comment se laver les mains ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Sensibiliser à quelques règles d’hygiène alimentaire.
Apprendre les bons gestes pour se laver les mains.
Prendre conscience des conséquences à court et long terme de notre hygiène.
Durée
45 minutes (4 phases)
Matériel
De la terre (dans un récipient)
Savon
Tabliers en plastique (ou sacs poubelles avec 3 trous)
Papier absorbant
Remarques
Prévoir de mener cette séance dans un lieu où les enfants peuvent se laver les mains (par exemple, dans les toilettes de l’école).
Si les toilettes ne sont pas très propres, on peut demander aux enfants de réfléchir aux solutions possibles pour qu’elles restent propres.

1. Discussion : les règles élémentaires d'hygiène

collectif | 15 min. | découverte

L'enseignant.e commence par demander ce que l’on fait pour garder son logement propre (laver le linge sale, jeter les ordures dans la poubelle, ne pas laisser traîner le doudou, passer l’aspirateur, etc.) puis de réfléchir au lavage de son corps :
« Que fait-on pour être propre ? Quand se lave-t-on ? Pourquoi se lave-t-on ?».

L’enseignant.e anime la discussion pour permettre aux élèves d’évoquer la nécessité de se laver pour des raisons esthétiques (pour sentir bon, pour être beau, etc.) mais surtout, pour des motifs d’hygiène (transmission éventuelle de maladies infectieuses). Beaucoup de microbes se répandent en effet d’un individu à l’autre par contact des mains.

L’enseignant.e fait remarquer que les mains sont souvent sales parce qu’elles touchent beaucoup d’objets. Il.elle insiste en demandant à la classe :  « Quelles sont les situations dans une journée où on se lave habituellement les mains ? »

Avant et après les repas, après être allé aux toilettes, avant de cuisiner, après avoir touché un objet sale…)

L'enseignant.e fait remarquer notamment qu’il est important de se laver les mains même si on n’a pas l’impression d’avoir les mains sales.

Ce travail peut être prolongé par l’évocation du nettoyage et de la coupe des ongles (une brosse à ongles peut d’ailleurs être présentée aux élèves lors de la séance suivante « Quand se brosser les dents ? »)

Suite à cette phase de sensibilisation à l’hygiène des mains, l’enseignant demande :
« Comment se laver les mains ? » afin d’apprendre aux élèves à se laver les mains correctement.

Les propositions suivantes peuvent être évoquées par les enfants : « avec de l’eau froide ou chaude, avec ou sans savon, en frottant très fort ses mains … »

L’enseignant propose à la classe de tester différentes façons de se laver les mains pour trouver celle qui est la plus efficace :
« Comment avoir les mains les plus propres possible ? »

Les élèves identifient les paramètres à faire varier et les expériences à réaliser :
- Expérience 1 : sans eau, avec un papier absorbant.
- Expérience 2 : avec de l’eau seulement. On peut faire varier la quantité d’eau utilisée.
- Expérience 3 : avec de l’eau et du savon.

2. Expérimentation : le lavage des mains

groupes de 4 | 15 min. | recherche

Pour chaque groupe, prévoir le matériel suivant :

- terre légèrement humidifiée (de façon à ce qu’elle colle légèrement à la peau) placée dans un seau ou dans un autre récipient ;

- rouleau de papier essuie-tout ou serviettes en papier ;

- point d’eau ;

- savon ;

- tabliers en plastique (à fabriquer avec des sacs poubelles où l’on découpe des trous pour les bras et la tête).

Mener cette expérience en extérieur, à proximité d'un point d'eau (toilettes de l'école). On répartira les élèves en plusieurs groupes. Chaque groupe réalise 1 expérience seulement. La globalité des résultats sera appréhendée par les élèves lors de la mise en commun (phase suivante)

Chaque élève plonge ses mains dans la terre avant de mener l’activité :
- Groupe 1 : S’essuyer seulement les mains avec le papier.
- Groupe 2 : Se laver les mains avec de l’eau puis s’essuyer les mains.
- Groupe 3 : Se laver les mains avec de l’eau et du savon puis s’essuyer les mains.
Chaque élève observe ensuite le papier utilisé pour s’essuyer les mains et le conserve pour le présenter à la classe. Les élèves des groupes 1 et 2 se lavent les mains au savon à l'issue de l'expérience.

3. Mise en commun

collectif | 5 min. | mise en commun / institutionnalisation

En comparant les salissures sur les serviettes en papier utilisées dans les différents groupes, la classe conclut que "la méthode la plus efficace pour se laver les mains c’est d’utiliser de l’eau et du savon".

4. Trace écrite

individuel | 10 min. | mise en commun / institutionnalisation

Les élèves dessinent sur leur cahier d’expériences les activités menées et recopient la conclusion. Chaque élève peut coller un morceau d’une serviette en papier correspondant aux expériences décrites.

5

Quand se brosser les dents ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Prendre conscience des conséquences à court et long terme de notre hygiène.
Apprendre les bons gestes pour se brosser les dents.
Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Brosses à dents neuves et usagées, différentes sortes de brosses (à cheveux, à ongles, à vêtements…)
Point d'eau
Gobelets
Dentifrice
Papier absorbant
Remarques
Quelques jours avant la séance, prévenir les familles pour demander à chaque élève d’apporter sa brosse à dents (il est conseillé d’acheter quelques brosses à dents pour les élèves étourdis). Se procurer également des brosses à dents usagées et différentes sortes de brosses (à cheveux, à habits, à ongles, balai-brosse …).
Prévoir de mener le brossage des dents dans un autre lieu que la classe (par exemple, dans les toilettes de l’école).

1. Pourquoi, quand et comment se brosser les dents ?

collectif | 15 min. | découverte

L’enseignant.e invite les élèves à évoquer ce qu’il faut faire pour avoir de « bonnes » dents

Ne pas manger trop de sucreries, se brosser les dents après chaque repas, aller chez le dentiste pour vérifier l’état des dents ou les soigner si nécessaire...

Il.elle peut notamment demander aux enfants ce qui se passe si on a un problème avec ses dents (par exemple, une carie, un dentier, un appareil dentaire …)

L’enseignant.e présente à la classe différentes sortes de brosses (à cheveux, à habits, à ongles) et des brosses à dents dans le but de :
- Reconnaître les brosses et les nommer (travail sur le vocabulaire).
- Expliquer leurs fonctions : « À quoi servent ces différentes brosses ? »
- Reconnaître par comparaison les brosses utilisées pour les dents et justifier les réponses (forme, taille de la brosse …).
- Prendre conscience de l’intérêt d’une brosse en bon état pour conserver une dentition saine :
« Y a-t-il une différence si on utilise une brosse à dents neuve ou usée ? Nos dents risquent-elles de se carier plus vite si on utilise une brosse à dents en mauvais état ? » (comparer des brosses à dents neuves et dans divers états d’usure).

L’enseignant.e demande aux élèves d’expliquer « Comment se brosse-t-on les dents ? »

Mouiller la brosse à dents, mettre un peu de dentifrice sur la brosse à dents, brosser toutes les dents, du haut, du bas, de devant, se rincer la bouche

L’enseignant.e insiste sur l’importance des différents mouvements à faire en fonction de chaque type de dents et demande à chaque élève de se munir de sa brosse à dents pour mimer les « bons gestes » du brossage (avant de les faire réellement dans l’étape suivante de la séance)

Les élèves miment le brossage des dents

Inviter les enfants à identifier les moments où ils doivent se laver les dents : après chaque repas. Insister sur l'importance du brossage à effectuer avant de se coucher.

2. Brossage de dents

binômes | 20 min. | entraînement

L’enseignant.e propose à la classe de vérifier si ces gestes sont acquis en allant se brosser les dents dans les toilettes de l’école. Le matériel nécessaire pour chaque élève est sa brosse à dents, du dentifrice, de l’eau, un gobelet.
Proposer à chacun de se servir de sa brosse à dents personnelle et de son dentifrice

Dans chaque binôme, pendant qu’un enfant se brosse les dents, l’autre observe si son camarade accomplit les bons gestes. Il est important de vérifier que chaque élève sait se brosser les dents correctement (avec les « bons gestes ») 

Circuler d’un groupe à l’autre pour recueillir les propos des élèves et vérifier si le brossage est effectué correctement par chacun.

3. Mise en commun et trace écrite

collectif | 10 min. | mise en commun / institutionnalisation

L'enseignant.e demande à la classe de récapituler quand et comment  il faut se brosser les dents pour satisfaire aux règles élémentaires d’hygiène et conserver à long terme une dentition saine

Il faut se laver les dents après chaque repas, et avec les bons gestes

Chaque élève représente sur son cahier d’expériences sa brosse à dents (dessin d’observation) et note la conclusion

6

A chacun ses goûts

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Introduire à la notion d’alimentation diversifiée
Prendre conscience du rôle de la publicité sur les comportements alimentaires
Durée
45 minutes (4 phases)
Matériel
Tableau des repères nutritionnels du PNNS
Publicités alimentaires
Pour chaque élève :
2 feuilles
Colle
Paire de ciseaux
Remarques
- Quelques jours avant la séance, demander aux familles de collecter des publicités alimentaires, par exemple des brochures publicitaires distribuées par les grandes surfaces.
- Prévoir aussi une photocopie au format A3 du tableau des repères nutritionnels pour les enfants.

1. Discussion

collectif | 10 min. | découverte

L’enseignant.e invite les élèves à observer les aliments et les boissons figurant sur les publicités alimentaires qu’ils ont apportées pour :
- Reconnaître, comparer et nommer les aliments et les boissons.
- Identifier l’origine des aliments, en particulier animale ou végétale.
- Évoquer les différents goûts des aliments, salé, sucré, acide, amer.
Il.elle demande à ses élèves de se rappeler la conclusion de la séance 1 « Tous pareils ou tous différents ? » au cours de laquelle ils avaient constaté que nous sommes tous différents physiquement. Qu’en est-il des préférences alimentaires ?
« Avons-nous tous les mêmes goûts ? Aimons-nous tous manger les mêmes aliments ? ».

Les enfants s’expriment sur leurs choix alimentaires personnels. Certains peuvent aussi évoquer des régimes alimentaires particuliers (sans porc, végétarien, sans gluten, etc.).

2. Tri : les aliments "j'aime" et les aliments "j'aime pas"

individuel | 15 min. | recherche

Suite à la discussion, l’enseignant.e propose à chaque élève de trier des publicités selon le critère « j’aime » ou « je n’aime pas » pour regrouper, d’une part, les aliments qu’il préfère manger et, d’autre part, ceux qu’il déteste.

Pendant une quinzaine de minutes, chaque élève découpe les publicités et les colle sur deux feuilles différentes : une feuille pour les aliments « J’aime » et une deuxième feuille, pour les aliments « Je n’aime pas ».

Au préalable, la classe choisira deux pictogrammes pour distinguer les feuilles, par exemple, un cœur pour « j’aime » et un cœur barré pour « je n’aime pas ».

3. Discussion : le rôle de la publicité dans les préférences alimentaires

collectif | 15 min. | découverte

Les élèves affichent leurs feuilles au tableau selon les tris effectués. Ils peuvent alors remarquer leur tendance à préférer le même type d’aliments (notamment, les produits sucrés) et leur tendance à privilégier un petit nombre d’aliments, ce qui correspond à une alimentation peu diversifiée.

En évoquant les repères nutritionnels (utiliser la fiche PNNS), l'enseignant.e leur explique qu’aucun aliment n’est mauvais pour la santé ni interdit mais que les médecins recommandent une alimentation variée tout en limitant la consommation de certains aliments (notamment gras et sucrés) tandis que d’autres sont à privilégier.

En s’appuyant sur les publicités apportées, l’enseignant.e prolonge cette activité par une sensibilisation des élèves, jeunes consommateurs, à l’influence de la publicité sur leurs comportements alimentaires :
« À votre avis, dans les publicités alimentaires, quels sont les aliments que l’on retrouve le plus souvent ? À l’inverse, quels sont les aliments que l’on ne voit presque jamais ? ».

Les élèves listent oralement les aliments, ceux qui sont privilégiés et ceux qui ne le sont pas du tout.

Compléter cette approche par une discussion sur la publicité alimentaire à la télévision :
« Quels types de produits alimentaires montrent les publicités à la télévision ? Quelle est votre réaction face aux publicités (envie, frustration, caprice…) ? Demandez-vous à vos parents d’acheter le produit ? Êtes-vous parfois déçus ? Souvent ? Toujours ? ».

On peut aussi demander aux enfants de mener une petite enquête à la maison en notant (ou dessinant) les aliments montrés lors des spots publicitaires. Pour les plus jeunes, les parents sont associés et aident leurs enfants à réaliser ce travail. Une affiche collective peut être réalisée à partir de ces dessins pour mettre en évidence les aliments ciblés par la publicité télévisuelle.

4. Trace écrite

individuel | 5 min. | mise en commun / institutionnalisation

Dans le cahier d’expériences, chaque élève colle ses feuilles « J’aime / Je n’aime pas » et recopie la phrase de conclusion. Il peut aussi y ajouter le résultat de son enquête sur les publicités alimentaires télévisuelles.

"Pour me nourrir, je dois manger de tout et ne pas me laisser influencer par la publicité. "

7

Combien de fruits et de légumes par jour ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Sensibiliser à l’importance de manger des fruits et des légumes
Identifier, nommer et goûter des fruits et des légumes
Durée
45 minutes (4 phases)
Matériel
Tableau des repères de consommation (voir séance 6)
Modèle d’étiquettes des aliments étudiés
Assiettes en carton
Couteau et épluche-légume (pour l'enseignant)
Remarques
- Quelques jours avant la séance, demander aux familles de collecter des fruits et des légumes. Compléter cette collection par quelques fruits exotiques afin d’enrichir la découverte sensorielle par des aliments peu familiers.
- Nettoyer les fruits et légumes qui seront dégustés en amont de la séance
- Cette séance se déroule en deux phases : lors de la première phase, les aliments sont présentés entiers afin d’être observés et dessinés ; lors de la seconde, ils sont découpés pour être mangés.
- Entre les deux phases, l’enseignant prépare les fruits et légumes pour la dégustation.

1. Les repères de consommation

collectif | 10 min. | découverte

Demander de rechercher parmi les feuilles « J’aime » de la séance précédente, celles où figurent des fruits ou des légumes. Essayer, par quelques questions simples, d’évaluer le niveau de consommation de fruits et de légumes des enfants.
« Quels fruits ou légumes aimez-vous ? En mangez-vous tous les jours (crus, cuits, frais, surgelés, en conserve) ? À chaque repas ? Mangez-vous des fruits au petit déjeuner, au goûter ? »
« Savez-vous combien de portions de fruits et de légumes il faut manger par jour, au minimum ? »
Expliquer aux élèves (en utilisant le tableau des repères nutritionnels) que les médecins recommandent de manger au moins cinq portions de fruits et légumes par jour car ces aliments jouent un rôle très important dans le fonctionnement de l’organisme, notamment l’organisme en croissance.

Proposer alors à la classe de découvrir et de goûter de nombreux fruits et légumes pour avoir envie d’en manger davantage.

En France, comme dans nombre de pays industrialisés, les légumes font partie des aliments le plus souvent rejetés par les enfants, surtout entre 2 et 10 ans. C’est pourquoi, le PNNS insiste sur la consommation des fruits et des légumes largement insuffisante chez les enfants.

2. Tri des fruits et légumes

collectif | 10 min. | découverte

Demander aux élèves de répartir les produits qu’ils ont apportés sur deux tables : l’une pour les fruits et l’autre pour les légumes. On peut compléter cet échantillon en montrant ce qui a été apporté par l’enseignant (par exemple, des fruits exotiques)

Inviter la classe à nommer et à décrire les fruits et légumes (poids, taille, forme, texture, couleur, odeur) et à constater leur grande variété. Cette exploration est guidée : proposer aux élèves de soupeser chaque objet, de les passer sur leur joues pour mieux découvrir la texture, de les sentir… Cette activité permet aussi de repérer les fruits qui ne sont pas connus des élèves ou ceux qu’ils confondent (par exemple, clémentine et orange).

Ne pas évoquer la définition scientifique des termes « fruit » et « légume » (par exemple, la tomate et la courgette sont des fruits au sens botanique). Se limiter au vocabulaire courant qui distingue les fruits et les légumes selon leur utilisation culinaire.

3. Dessin d'observation

individuel | 10 min. | entraînement

Parmi les fruits et légumes apportés, demander à chaque élève de choisir un fruit et un légume qu’il souhaiterait manger dans une journée, de les dessiner sur son cahier d’expériences et d’écrire leur nom (jeu d’étiquettes, voir Fiche 3). En fonction de l’âge des élèves, l’enseignant.e peut demander d’en dessiner davantage.

Il est important de préciser aux enfants que le dessin doit permettre de reconnaître les fruits et légumes choisis. Un dessin d’observation doit donc ressembler à la réalité : il faut reproduire le plus fidèlement possible la forme, les proportions, la couleur et les caractéristiques (queue, taches…).

Faire expliciter par les élèves les caractéristiques d’un dessin d’observation : il ne doit pas être trop petit, la couleur doit correspondre à la réalité, il n’est pas nécessaire de dessiner d’autres éléments (par exemple, la table, la maîtresse, l’enfant…). On peut proposer de poser l’aliment sur la feuille pour en tracer le contour, la taille et la forme.

Les élèves dessinent le fruit ou légume choisi. Une fois les dessins réalisés, chaque élève recopie le message clé :
« Je mange au moins 5 portions de fruits et légumes par jour pour être en bonne santé. »

Pendant le dessin, l'enseignant.e coupe certains fruits et légumes

4. Dégustation des aliments

collectif | 15 min. | réinvestissement

Quelques dessins d’observation réalisés lors de la phase précédente servent de support pour faire le lien entre l’aliment entier (dessiné) et l’aliment coupé : « Reconnaissez-vous les fruits et les légumes en morceaux ? Comment se nomment-ils ? Pouvez-vous me montrer les fruits et légumes coupés correspondant aux dessins des mêmes aliments entiers ? ».

Les élèves peuvent également comparer les noyaux, les pépins, les quartiers d’agrumes…

Éplucher quelques fruits et légumes devant les élèves pour leur permettre de découvrir les outils utilisés : « Est-ce que l’on mange la peau ? Comment l’enlever si on ne veut (ou ne doit) pas la manger ? Quels outils utiliser ? »

Les élèves s’expriment sur ce qu’ils ressentent au sujet des textures (mou, dur), des saveurs (acide, sucré, amer), de leurs goûts personnels (« j’aime, je n’aime pas »)…

On n’oubliera pas de réinvestir les règles élémentaires d’hygiène apprises (lavage des mains, brossage des dents…) mais aussi de souligner qu’il est très important de laver les fruits et légumes avant de les manger, notamment lorsque l’on mange la peau (pomme, tomate).

8

Où sont cachées les graisses ? (en 2 parties)

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Prendre conscience des graisses cachées dans les aliments
Limiter la consommation des matières grasses
Durée
55 minutes (4 phases)
Matériel
Tableau des repères nutritionnels du PNNS
Modèles d’étiquettes des aliments gras / pas gras à reproduire pour chaque groupe
Huile
Eau
Cotons-Tiges
Aliments gras (beurre, chips non aromatisées, saucisson, biscuits apéritif, viennoiseries, chocolat, noix, biscuits type palet breton)
Aliments non gras (pain, fruits, légumes, de préférence peu colorés type courgette)
Papier essuie-tout (pour essuyer les petites mains grasses !)
Remarques
Le temps de séchage (notamment lors de la 2nde expérience) peut justifier que la dernière phase de la séance soit réalisée après la récréation par exemple

1. Notion d'aliment gras

collectif | 10 min. | découverte

L'enseignant.e inviter les élèves à observer les aliments disposés sur une table : « Connaissez-vous ces aliments ? Comment s’appellent-ils ? En avez-vous déjà mangé ? ».
Il.elle leur demande ensuite : « Parmi ces aliments, y a-t-il des aliments gras ? ».

La bouteille d’huile est évidemment désignée par la classe.

2. Tâche d'eau, tâche d'huile

individuel | 15 min. | entraînement

Demander aux enfants de faire dans leur cahier d’expériences une tache d’huile et une tache d’eau (à l’aide des cotons-tiges). L’observation des deux taches permet aux enfants de déterminer l’aspect d’une tache laissée par un corps gras (qui laisse une marque translucide) et par de l’eau (pas de marque translucide après séchage).

Ces aspects n’étant visibles qu’après un petit temps de séchage (une dizaine de minutes), profiter de ce laps de temps pour expliquer aux élèves que certains aliments contiennent des graisses qui sont indispensables pour notre corps mais à consommer en petite quantité. En effet, qu’elles soient d’origine végétale (huile, margarine) ou animale (beurre, crème fraîche, saindoux, graisse d’oie), elles sont toutes très caloriques. C’est pourquoi, les médecins conseillent de limiter la consommation des aliments où sont « cachées » des graisses (comme les pâtisseries, viennoiseries, barres chocolatées, produits apéritif, chips, charcuterie…).

On distingue souvent les graisses « visibles » (huile de cuisson ou d’assaisonnement, beurre sur les tartines) des graisses « cachées », soit présentes naturellement dans l’aliment (noix, olive, fromage, etc.), soit ajoutées dans un aliment du commerce (viennoiserie, barre chocolatée, chips, charcuterie …).

3. Comment savoir qu'un aliment est gras ?

groupes de 4 | 15 min. | réinvestissement

Demander aux élèves, sur la base de l'expérience précédente, comment savoir qu'un aliment est gras

En s’appuyant sur les activités menées précédemment avec l’huile et l’eau, les élèves proposent de reproduire l’expérience pour tester d'autres aliments. La tache d'huile et la tache d'eau servent de témoins pour permettre aux enfants de comparer les taches laissées, ou non, par les aliments testés.

Concernant les aliments qui ne peuvent être prélevés avec un Coton-Tige (chips, noix, pâtes…), l’enseignant propose de les frotter (une dizaine de fois) sur le cahier d'expériences. Distribuer aux élèves quelques échantillons d’aliments (avec et sans graisse).

Avant de mener cette activité, l’enfant doit expliquer aux membres de son groupe ce qu’il pense trouver comme résultat (gras ou pas gras). Cette formulation « d’hypothèses » peut engager des débats très riches à l’intérieur de chaque groupe (idées en contradiction avec d’autres) et justifier la « validation » de l’hypothèse par l’expérimentation. En circulant d’un groupe à l’autre, il est essentiel que l’enseignant favorise les échanges en incitant chacun de ses élèves à prendre la parole.

4. Conclusion

collectif | 15 min. | découverte

Après une dizaine de minutes de séchage environ, chaque groupe peut observer les résultats obtenus. Ces observations sont comparées aux hypothèses émises oralement lors de la phase précédente

En s’appuyant sur les expériences réalisées par chaque groupe, les différents résultats observés sont mutualisés : l’enseignant.e élabore sous la dictée des élèves un tableau récapitulatif où sont classés les aliments en deux catégories, « gras » et « pas gras ». Les aliments testés peuvent être illustrés par leur emballage ou par leur image (découpée dans des publicités) que l’on collera à côté du nom.

Pour élaborer le message clé en conclusion, insister sur les aliments contenant des graisses cachées (viennoiseries, chips, barres chocolatées, etc.) qui sont particulièrement appréciés par les enfants et consommés surtout entre les repas (grignotage). Faire également référence au tableau des repères nutritionnels du PNNS (voir Fiche 2).

Le message clé est recopié dans le cahier d’expériences.
Le tableau récapitulatif élaboré collectivement est recopié et photocopié par l’enseignant puis collé par chaque élève dans son cahier d’expériences "je fais attention à ne pas manger trop d'aliments contenant des graisses cachées, par exemple : les chips, la charcuterie, le chocolat, les croissants…"

Pour se faire une idée :
- une barre chocolatée standard contient l’équivalent de 5 sucres plus 1 cuillère à café d’huile ;
- un paquet de biscuits fourrés au chocolat contient l’équivalent de 3 à 4 cuillères à soupe d’huile et plus de 20 sucres.

9

Le grignotage, est-ce un repas ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Identifier les différents repas d'une journée
Sensibiliser à la notion de grignotage entre les repas
Durée
45 minutes (4 phases)
Matériel
Jeu des intrus

1. Introduction

collectif | 5 min. | réinvestissement

L'enseignant.e demande aux enfants de rappeler ce qui a été vu aux séances précédentes

L'importance de bouger pour sa santé ; la notion d'aliments gras ; la nécessité de manger de façon variée ; 5 fruits et légumes par jour

2. Jeu des intrus

individuel | 10 min. | entraînement

En s’appuyant sur le « jeu des intrus » (photocopié et distribué, sans les "étiquettes" en bas de page), inviter les élèves à découvrir les images et à identifier ce qu’elles représentent. Signaler qu’il y a deux « intrus », c’est-à-dire deux images en trop à identifier également. Il s'agit donc pour les élèves de :

- numéroter les images des repas et du goûter de 1 à 4 dans l’ordre chronologique ;
- écrire le nom des repas et du goûter sur l’image correspondante ;
- barrer les deux intrus.

Les élèves doivent reconnaître et nommer les trois repas de la journée (petit-déjeuner, déjeuner, dîner) ainsi que le goûter, parmi les six images et justifier leurs choix (par exemple, en fonction des aliments, des lieux, des situations représentés). Puis, ils doivent remettre les quatre images choisies dans l’ordre chronologique. Noter alors le nom des repas et du goûter à côté de chaque image

Ce travail individuel est suivi d’une phase de mise en commun à partir des images reproduites au format A3 pour permettre aux élèves de vérifier l’exactitude de leurs réponses.

3. Discussion : le grignotage

collectif | 15 min. | mise en commun / institutionnalisation

Suite au travail précédent, insister sur les « intrus » car il est important de faire prendre conscience à de jeunes élèves de la distinction entre repas, goûter et grignotage (prise de nourriture « en trop », en dehors des repas) : « Que représentent les deux images considérées comme des « intrus » ? Vous arrive-t-il de manger en dehors des trois repas et du goûter ? À quelles occasions ? »

Les enfants peuvent évoquer des situations où « ils grignotent », comme devant la télévision, quand ils jouent aux jeux vidéo, à l’ordinateur, en voiture, à la récréation du matin… Il faut noter que les jeunes enfants n’emploient pas spontanément le mot grignotage mais plutôt celui de « goûter ». (Certains enfants « goûtent » jusqu’à quatre fois par jour et à des horaires très variables de la journée).

Après la Seconde Guerre mondiale, la collation de 10h à l’école a été instituée pour améliorer les apports en calcium chez les enfants par la distribution de lait. Or, aujourd’hui, les enfants français ne présentent plus de carence calcique. De plus, au fil du temps, cette collation s’est plutôt transformée, dans nombre d’établissements, en consommation de gâteaux, barres chocolatées et boissons sucrées, plutôt que de lait. Cette collation n’est donc plus justifiée, et les experts (nutritionnistes, pédiatres) recommandent de la supprimer. En effet, elle augmente les apports caloriques quotidiens, perturbe le rythme alimentaire et favorise les habitudes de grignotage. Le ministère de l’Éducation nationale a émis des recommandations s’appuyant sur l’avis des experts, en laissant aux enseignants une marge d’interprétation afin de s’adapter à des situations spécifiques. 

4. Trace écrite

collectif | 15 min. | découverte

Suite à la discussion sur le grignotage, proposer à chaque élève de découper parmi les publicités alimentaires des images des aliments qu’il aime manger en dehors des repas (par exemple, pour le goûter) et de les coller sur son cahier d’expériences.
En s’appuyant sur les aliments choisis, conduire les élèves à constater qu’ils ont souvent tendance à privilégier des produits gras et sucrés (ou gras et salés) plutôt que les fruits et les laitages.

Les élèves collent les images sur leur cahier d'expérience en indiquant qu'ils aiment consommer ces aliments pour le goûter.

Les élèves élaborent le message clé en conclusion et le recopient sur leur cahier d’expériences : "Par jour, je prends 3 repas (petit-déjeuner, déjeuner, dîner) et un goûter. J’évite de grignoter entre les repas."

10

Pourquoi faut-il boire ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Prendre conscience de la nécessité de l'eau
Durée
40 minutes (4 phases)
Matériel
Tableau des repères de consommation
Pour chaque binôme :
2 fleurs coupées
2 pots
2 étiquettes de couleurs différentes (avec eau - sans eau)
De l'eau
Remarques
Séance scindée en 2 (à 24h d'intervalle)
Pour mener cette séance, apporter des fleurs coupées. Cette séance comporte une phase d’élaboration et de réalisation de l’expérience et une phase, quelques heures plus tard ou le lendemain, d’observation des résultats (la durée cumulée de ces différentes phases est d’environ 1 h).
Entre les deux phases, en fonction de l’âge des élèves, on peut proposer à la classe de procéder à des recherches documentaires sur les pays dont la population souffre du manque d’eau, de chercher des photos de paysages désertiques, etc. Cette recherche peut être menée au sein de l’école (bibliothèque, utilisation de l’ordinateur et Internet) mais aussi à la maison avec l’aide des familles.

1. Discussion : l'eau et les êtres vivants

collectif | 10 min. | découverte

Commencer par inviter les élèves à se remémorer les modifications dans le fonctionnement du corps qu’ils ont constatées après une activité physique (rappel de la séquence 1) : « On a chaud, on transpire, on a soif, on respire plus vite. ». Demander :
« Mais ne boit-on que lorsque l’on fait du sport ou quand il fait chaud ? A-t-on également besoin de boire en hiver ? Pourquoi ? Que se passe-t-il si on ne boit pas d’eau pendant plusieurs jours ? »

La réponse la plus fréquente est que l’on se dessèche, que l’on meurt de soif.

Demander comment pourrait-on vérifier une telle hypothèse :
« Comment pourrait-on faire pour montrer que les êtres vivants ont besoin d’eau ? » 

Les enfants peuvent proposer d’observer ce qui se passe si l’on ne boit pas mais remarquent que l’on ne peut pas expérimenter sur eux, ni sur des animaux… C’est pour cette raison que les fleurs coupées sont choisies : une fleur avec de l’eau et une fleur sans eau.

L’eau est la seule boisson recommandée, à volonté, au cours et en dehors des repas, ainsi qu’avant, pendant et après un effort physique. Pour des informations sur l’eau et l’organisme

2. Expérience - phase 1

groupes de 4 | 10 min. | recherche

Les élèves sont répartis par binômes et on leur distribue le matériel :
- deux fleurs coupées ;
- deux pots ;
- deux étiquettes de couleurs différentes (avec eau - sans eau) ;
- de l’eau.
Chaque groupe doit mettre une fleur dans un pot avec de l’eau et l’autre fleur dans un pot sans eau puis étiqueter les pots (avec eau - sans eau). Le fait de travailler par groupe permet à chaque enfant de s’occuper personnellement d’une expérience et de la dessiner sur son cahier d’expériences où la date est notée.

3. Expérience - phase 2

groupes de 4 | 5 min. | recherche

Quelques heures plus tard ou le lendemain, les résultats obtenus sont mutualisés en s’appuyant sur l’observation des fleurs dans les différents pots. Les élèves peuvent constater que leur hypothèse est vérifiée : « Les fleurs qui ne sont pas dans l’eau sont fanées ».

4. Traces écrites

collectif | 15 min. | mise en commun / institutionnalisation

Insister sur la nécessité pour les enfants de boire de l'eau à volonté, non seulement au cours des repas, mais aussi en dehors (se référer au tableau des repères de consommation).

Chaque élève dessine le résultat observé (fleur sans eau, fanée ; fleur dans l’eau, non fanée) sur son cahier d’expériences et note la date de l’observation et recopie la conclusion : "Je bois de l’eau à volonté car mon corps en a besoin"

Projection de la vidéo FranceTV Education : L'eau est nécessaire à la vie

11

Quelle boisson choisir ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Prendre conscience des sucres cachés dans les boissons.
Limiter la consommation des boissons sucrées
Durée
45 minutes (3 phases)
Matériel
Tableau des repères nutritionnels du PNNS
Gobelets en carton
Pailles en carton
Quatre bouteilles avec les boissons préparées à l'avance :
Bouteille 1 : de l’eau sucrée à température ambiante
Bouteille 2 : de l’eau sucrée très froide (à sortir du réfrigérateur juste avant la séance)
Bouteille 3 : de l’eau sucrée et du jus de citron
Bouteille 4 : de l’eau et du jus de citron

1. Discussion : quelles boissons préférez-vous ?

collectif | 15 min. | découverte

Essayer, par quelques questions simples, d’évaluer le niveau de consommation de boissons sucrées par les enfants.
« Avez-vous l’habitude de boire d’autres boissons que de l’eau ? Quelles boissons préférez-vous ? Pourquoi ? » 

Les enfants peuvent répondre qu’ils préfèrent les boissons sucrées (sirops, sodas…) parce que le goût est meilleur, c’est-à-dire plus sucré.

Expliquer que les médecins conseillent de limiter les boissons sucrées (sirops, sodas, boissons sucrées à base de fruits et nectars) car elles contiennent beaucoup de sucre (donc elles apportent des calories) et ne calment pas la soif. Se référer au tableau des repères de consommation.

Ne pas confondre les boissons sucrées à base de fruits et les nectars (qui contiennent beaucoup de sucre et peu de fruits) avec les jus de fruit frais ou ceux du commerce portant la mention « sans sucre ajouté », y compris ceux à base de concentré. Un fruit pressé ou un demi-verre de jus de fruit « sans sucre ajouté » compte comme l’une des cinq portions de fruits et légumes qu’il est recommandé de consommer chaque jour. 

2. Expérimentation : qu'est-ce qui est le plus sucré ?

groupes de 4 | 15 min. | entraînement

Rappeler aux élèves ce qu’ils ont découvert à la séance 8 « Où sont cachées les graisses ? » : certains aliments contiennent des graisses « cachées ». Leur demander s’ils pensent que certaines boissons peuvent contenir des sucres « cachés », c’est-à-dire qu’on ne les sent pas au goût.

Les enfants répondent qu’il est facile de reconnaître une boisson sucrée en la goûtant.

Proposer un défi aux élèves :
« Parmi les boissons que j’ai préparées, dites-moi celles qui sont sucrées en les goûtant, et essayez de les classer de 1 (la moins sucrée) à 4 (la plus sucrée) » 
L’enseignant.e montre à la classe le matériel qu’il a préparé :
- quatre bouteilles avec divers liquides, chacune portant une étiquette de couleur différente 
- quatre séries de gobelets en plastique, chaque série étant marquée avec un feutre de couleurs différentes (les mêmes que celles des bouteilles) 
- un gobelet supplémentaire par élève avec de l’eau pour le rinçage de la bouche entre deux dégustations

Les élèves se répartissent par groupes de quatre : chaque groupe reçoit un gobelet de chaque couleur contenant une boisson différente. Chaque élève doit goûter un petit peu de chacune des quatre boissons à l’aide d’une paille. À chaque dégustation, il dessine sur son cahier d’expériences le gobelet avec la couleur de l’étiquette et son classement : la boisson est sucrée ou non.

3. Mise en commun et trace écrite

collectif | 15 min. | mise en commun / institutionnalisation

Les résultats sont mutualisés en s’appuyant sur les traces écrites individuelles. Chacun peut alors vérifier son propre classement et constater :
- qu’il est facile de reconnaître le sucre dans l’eau sucrée à température ambiante ;
- qu’il est plus difficile de reconnaître le sucre dans l’eau sucrée et citronnée et dans l’eau sucrée très froide. En effet, l’eau très froide, d’une part, et le jus de citron, acide, d’autre part, masquent le goût sucré.
Les jeunes enfants ayant tendance à confondre les saveurs « sucrée » et « acide », il est intéressant de leur faire comparer l’eau sucrée avec citron et l’eau seulement citronnée.

Par ces activités sensorielles, les élèves prennent conscience du fait que nous ne percevons pas forcément le sucre dans les boissons, par exemple parce que l’acidité et le froid modifient notre perception. En conséquence, nous risquons de consommer trop de sucre sans même nous en apercevoir.
Pour se faire une idée : une canette de cola (33 centilitres), boisson très acide, contient 35 grammes de sucre (l’équivalent de 6 morceaux de sucre numéro 4).

Les élèves notent dans leur cahier d'expérience la conclusion : "Certaines boissons contiennent beaucoup de sucre. Je ne bois pas tous les jours des boissons sucrées"

Projection de la vidéo de FranceTV éducation : les Boissons

12

Y a-t-il des pièges ?

Dernière mise à jour le 04 août 2019
Discipline / domaine
Vivant, matière, objets
Objectif
Sensibiliser aux risques liés aux produits toxiques
Durée
45 minutes (4 phases)
Matériel
Planche des pictogrammes
Pour chaque groupe, quatre pots numérotés fermés par un couvercle :
- 1 pot avec du vinaigre blanc
- 1 pot avec du sirop de sucre
- 1 pot avec du shampoing transparent
- 1 pot avec de l'eau
Une bouteille de javel avec un bouchon sécurisé (type "appuyer et tourner pour ouvrir")
Remarques
Pour cette séance, préparer des petits pots numérotés (fermés par un couvercle) contenant des liquides transparents - non dangereux - parmi lesquels se trouve un pot d’eau.

1. Discussion : tous les liquides transparents sont-ils de l'eau ?

collectif | 10 min. | découverte

L’enseignant.e rappelle le travail mené à la séance précédente avec les boissons sucrées

Il.elle montre à ses élèves le matériel qu’il a préparé : des flacons transparents remplis de liquides qui ressemblent à de l’eau.
« À votre avis, les liquides transparents sont-ils tous de l’eau ? Y a-t-il des pièges ? » 

Certains liquides peuvent avoir l'aspect de l'eau mais ne pas en être. Certains liquides transparents sont dangereux.

En s’appuyant sur la discussion, amener les élèves à comprendre que tous les liquides qui ont l’aspect de l’eau ne sont pas obligatoirement de l’eau. Par ce biais, les sensibiliser aux risques liés aux produits ménagers toxiques, notamment à la maison, et les amener à prendre conscience qu’ils peuvent confondre de l’eau et des liquides toxiques mais transparents (par exemple, de l’eau de javel).

À partir des petits pots numérotés, l’enseignant propose un défi : « Comment reconnaître l’eau parmi les liquides des différents pots sans goûter le contenu ? »

Les élèves peuvent proposer de regarder, de sentir, de toucher les différents liquides. Si les enfants ne proposent rien, les guider en évoquant les autres sens à utiliser.

Il ne faut bien sûr pas goûter les liquides ! Indiquer que dans la plupart des cas, quand on ne sait pas ce que c'est, il vaut mieux éviter également de toucher, voire de sentir.

2. Activités sensorielles

groupes de 4 | 10 min. | recherche

Distribuer le matériel : quatre petits pots fermés par un couvercle et numérotés (le nombre de pots est à adapter en fonction de l’âge des enfants : pour les plus jeunes, on peut se limiter à trois pots.

L’enseignant propose de réaliser les expériences évoquées lors de la discussion collective, c’est-à-dire d’utiliser nos sens pour identifier le contenu des pots en rappelant qu’il est interdit de goûter. Pour mener à bien cette investigation sensorielle, surtout avec de jeunes enfants, leur expliquer de procéder par ordre :

- d’abord regarder

- ensuite sentir

- enfin toucher.

Les élèves commencent donc par regarder les liquides (sans ouvrir les pots) : ils observent à tour de rôle s’il y a une différence d’aspect entre les liquides afin d’éliminer un ou plusieurs pots.

S’ils secouent les flacons, ils peuvent éliminer le shampoing qui mousse.

Ils continuent en ouvrant les pots pour sentir les liquides et éliminer le vinaigre blanc à cause de son odeur.

Ils terminent en les touchant pour éliminer le sucre de canne à cause de sa viscosité.

3. Mise en commun

collectif | 10 min. | mise en commun / institutionnalisation

Par élimination successive, les enfants on identifié le pot contenant de l’eau. Les résultats sont mutualisés et on peut ainsi vérifier collectivement le numéro du pot contenant l’eau. On peut demander aux élèves d’identifier et de nommer les différents liquides.

L'enseignant.e écrit au tableau le nom des produits contenus dans les flacons et leur correspondance avec les numéros.

En s’appuyant sur ces activités de découverte sensorielle et sur les résultats obtenus, l’enseignant.e revient sur la discussion initiale concernant les produits toxiques et sensibilise les élèves aux risques liés à la consommation accidentelle de produits toxiques « qui ressemblent à de l’eau mais qui ne sont pas de l’eau ».

Insister sur ce point en expliquant aux enfants que, normalement, ces produits sont stockés dans des emballages qui sont difficiles à ouvrir par les enfants (bouchon de sécurité) mais que ce n’est pas toujours le cas. On peut, notamment, montrer quelques bouteilles vides de produits toxiques et faire découvrir les pictogrammes de couleur orange ou rouge affichés, en principe, sur l’étiquette de ces produits pour signaler leurs effets dangereux.

On peut également proposer de chercher la signification de quelques pictogrammes (tête de mort : produit mortel, flamme : produit inflammable…) en utilisant la fiche pictogrammes.

Ce document peut aussi permettre la fabrication d’un jeu de loto où les élèves mettent en correspondance les pictogrammes avec leur signification (une planche avec les pictogrammes et des cartons avec les significations à poser sur la planche). Ce jeu peut être laissé en libre service dans la classe.

4. Trace écrite

individuel | 15 min. | réinvestissement

Sur son cahier d’expériences, chaque élève dessine les quatre pots numérotés et écrit le nom des produits. Il indique aussi les organes des sens (œil, nez, main) qu’il a utilisés pour reconnaître le contenu de chaque pot. Il peut également écrire le nom des liquides identifiés. Il conclut que "il ne faut pas boire le liquide d’une bouteille dont on ne connaît pas le contenu"