1. Présentation du projet à la classe
- Discipline / domaine
- Langage oral
- Objectif
- - Présentation du projet et de sa finalité
- Lecture des textes d'accroche
- Durée
- 51 minutes (6 phases)
- Matériel
- Poster de l'action nationale THEA
Lettre de l'auteur étudié
Lire une oeuvre : dénoté et connoté (RETZ)
documents de la formation des enseignants OCCE 2019
Textes
Surligneur
1. Poster
Afficher le poster au tableau, en occultant certaines parties. Ne laisser apparaître que les élèves sur scène.
"Voici une réalisation théâtrale d'une classe de CE2. Qu'est-ce que vous voyez? "
Les élèves doivent rester dans les commentaires le vocabulaire du dénoté. Leur donner le document ci-joint comme aide.
"Maintenant, vous allez parler de ce que vous ressentez."
Les élèves utilisent le vocabulaire du connoté.
Les échanges se font en cercle, le poster est au sol et peut être manipulé. Si possible prévoir de mener les séances dans une salle de motricité.
Le tour de parole se fait à l'aide d'un bâton de parole qui fait toujours un tour complet avant de circuler entre les élèves. Le fait de donner la parole par le bâton de parole est déjà un premier geste de respect de ce que l'autre souhaite dire.
Ce poster (dévoiler tout le poster) présente un projet de classe sur le théâtre contemporain. Et notre classe y est inscrite.
Clore la présentation sans plus de détail. Les informations sur ce qu'est le théâtre contemporain ou sur la représentation finale risqueraient de dénaturer la spontanéité des élèves.
2. Atelier de "Bonjour"
BONJOUR 1
En cercle, position neutre, pieds dans le prolongement du bassin (on peut tenir des heures)
a. Tour des prénoms (chacun donne son prénom)
b. On refait le tour mais on attend que tout le monde nous regarde. On projette son prénom au centre, les bras ouverts
c. Un des membres du cercle fixe 1 autre membre du cercle qui lui répond par un « oui » assumé. On échange les places. Celui qui donne le « oui » sort des coulisses, prend l’espace, le plateau en assumant son choix (direction, rythme)
d. Même exercice mais la personne appelée propose une démarche que l’autre adopte jusqu’au centre du cercle. Ensuite, c’est l’autre partenaire du binôme qui propose une démarche.
Remarque que l'enseignant peut être amené à faire : « La rencontre, le regard entre les 2 personnes sont des moments forts. Pas de bonnes propositions, ni de mauvaises. Il n’y a pas d’erreur ; juste des propositions qu’on essaie, qu’on regarde. Être à l’écoute, sans parole. »
BONJOUR 2
Le corps :
« Toilette », on frotte les joues, la tempe, autour des yeux, les sourcils, le crâne pour décoller la peau, on peut tirer les cheveux, les mains, les bras, les fesses, les jambes, les pieds, la plante des pieds.
On fait tourner les poignets, les coudes, les épaules, le cou, le dos, les hanches, les jambes, les genoux, les pieds puis chemin inverse jusqu’aux poignets
On s’étire vers le ciel 2 fois
3. Atelier de contact
ATELIER 1
Noeud humain :
Démêler un noeud fait par le corps des participants eux-mêmes.
Les joueurs forment un cercle où ils sont épaule contre épaule. Tout le monde ferme les yeux et tend ses bras en avant. Chacun attrape une main pour chacune des siennes. Le noeud étant fait, les joueurs ouvrent les yeux et doivent essayer de le défaire tous ensemble sans se lâcher les mains.
ATELIER 2
L’espace :
On marche en occupant tout l’espace avec une énergie de 1 à 10.
Puis au signal, on forme : (changer de niveau d'énergie régulièrement)
- Une ligne droite qui fait face au public
- Une ligne droite du plus petit au plus grand
- Un cercle
- Une ligne brisée dans un angle
L'enseignant peur participer à ces ateliers de "mise en jambe". Les ateliers de création seront réservés aux élèves puisqu'ils seront seuls sur scène lors de la représentation."
4. Atelier de création
La classe est partagé en deux groupes. Un groupe de spectateur qui a pour consigne de ne faire aucun bruit, ni commentaire et ce, même quand l'atelier de l'autre groupe sera fini : "Tout ce que vous voulez dire doit rester à l'intérieur de vous pour tout à l'heure."
L'autre groupe est sur scène :
TEXTE 1
Quand je vais chez Mamamé, j’aime courir partout, dans tous les sens, à toute vitesse, à fond les ballons et à fond les manettes, monter aux arbres, bricoler des cabanes avec des draps, rire, crier, m’inventer une vie d’aventurier, j’aime aussi la chaleur de l’été, respirer l’odeur du romarin, cueillir les coquelicots à peine éclos, guetter la sortie des lézards sur les pierres chaudes, tailler des bouts de bois pour m’en faire des arcs, écraser les fruits du micocoulier, faire de la poussière en traînant des pieds, déchirer mes pantalons, manger des pommes cuites et des grosses tartines de pain beurré, mais ce que j’aime par-dessus tout, quand je vais chez Mamamé, c’est m’installer tranquillement dans son fauteuil à ses côtés, et rester là, immobile et sans parler. Je crois bien que c’est la magie du fauteuil de Mamamé.
Nadège : « La scène se partage, chacun choisit ce qu’il dit et parle quand il le souhaite. On doit tous avoir parlé ».
Lecture neutre du texte par l'enseignant.
"Vous allez lire un morceau du texte sans savoir à l'avance ce que les autres vont lire. Il faut que tout le texte soit lu à la fin de votre passage sur scène. Mais personne ne lit le texte en entier. Chacun note dans sa tête, ce qu’il a dit pour pouvoir le redire dans un autre atelier."
Deuxième passage : chaque extrait de texte est une nouvelle émotion.
Remarques possible entre chaque passage :
- Être à l’écoute des autres pour rendre le tout audible
- Il doit y avoir plus de rythme (attention à ne pas faire une liste de courses)
Puis on inverse les groupes. Même consigne pour le premier passage. Variante dans le deuxième passage : créer des échos mais tout doit rester audible. Par exemple : on apporte un écho sur « l’odeur du romarin ».
Puis groupe classe : en forme de cercle, en regardant le public. Chacun choisit un geste qu'il devra répéter sans s'arrêter, une fois qu'il a parlé. Les personnes qui disent les mêmes morceaux parlent en même temps.
5. Mise en commun et bilan
Laisser la parole, libre.
Travailler le vocabulaire des émotions.
Faire le point sur les morceaux lus : avec le surligneur, chacun surligne les mots qu'il a dit pour une autre utilisation.
"Tous en cercle, nous allons faire l'atelier du "au revoir"
Le regard : les élèves sont en cercle. L'élève qui commence tape dans les mains de son voisin, le
regarde fixement dans les yeux, en disant « je m'appelle... et je te dit au revoir.». On tourne dans un sens
donné.
6. Reprises en classe
Les ateliers de "Bonjour" et de "Au revoir" peuvent être repris en classe :
Les élèves sont en cercle et doivent se voir.
- Le jeu du prénom : en cercle. Chaque individu se présente en donnant son prénom et en y associant un verbe et un geste. Dans un second temps, la personne fait seulement le geste. Les autres partenaires annoncent son prénom.
- Le regard : les élèves sont en cercle. L'élève qui commence tape dans les mains de son voisin, le regarde fixement dans les yeux, en se présentant « je m'appelle »... ». On tourne dans un sens donné.
- J'aime : l'élève se présente devant les autres, il annonce son nom et annonce ce qu'il aime « j'aime », et ce qu'il n'aime pas « je n'aime pas ».
- Présentation en marchant : les enfants marchent dans l'espace. Un élève, ayant dans la main une balle de tennis se présente et appelle un autre camarade « je suis... et toi qui es-tu ? ». La personne appelée s'arrête et répond : « je suis... ». Le premier enfant envoie alors la balle de tennis à son camarade.
- Gestes et présentation Les enfants se mettent en cercle. L'enseignant se présente et fait un geste. Le premier enfant se présente à son tour, fait le geste de l'enseignant et ajoute le sien. L'élève suivant se présente, fait un geste et reproduit les deux précédents...ainsi de suite.
- Cercle des prénom. Sur un cercle : - Chacun à son tour avance d’un pas et énonce son prénom ; puis le 1er dit son prénom, le 2nd le prénom du 1er et le sien, et ainsi de suite jusqu’à un tour complet.
(un peu plus long) Jeu du journaliste : les enfants se mettent par deux. Un enfant prend le rôle du journaliste, l'autre est la personne interviewée. Le journaliste doit poser en trois minutes dix questions et retenir les réponses de son camarade afin de le présenter ensuite à tout le monde. Les rôles peuvent ensuite être inversés lors d'une prochaine séance.