Le but de cette unité est de familiariser les élèves avec le vocabulaire spatial, permettant de définir les positions et les déplacements, et de leur donner l’occasion d’employer ce vocabulaire dans le cadre de représentations multiples : illustrations en « trois dimensions », plans et quadrillages.
Relation avec les programmes
Socle commun de connaissances, de compétences et de culture
Lire des plans et se repérer sur des cartes.
Cycle 2 - Programme 2020-2024
(Se) repérer et (se) déplacer en utilisant des repères et des représentations.
Dates
Créée le 01 avril 2019 Modifiée le 08 avril 2019
Statistiques
108 téléchargements 1 coups de coeur
Licence
Licence Creative Commons : Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage des conditions initiales à l'identique .
Position du corps et univers familier
Le vocabulaire spatial est le plus souvent connu des élèves, mais ces derniers ne réalisent pas forcément que le vocabulaire évolue en fonction des positions, des déplacements et des points de vue. Ainsi, la gauche et la droite, le haut et le bas, sont des notions relatives et évolutives. L’utilisation du vocabulaire pose donc un problème de précision dont les élèves vont prendre conscience au fur et à mesure.
Le premier obstacle chez certains enfants peut concerner la proprioception (la sensibilité aux différentes parties de son corps), qui est encore très liée chez les élèves de CP à leur faculté de compréhension et de mémorisation à long terme. C’est la raison pour laquelle, dans cette unité, un grand nombre d’activités impliquant le corps, en lien avec le cours d’EPS, sont proposées.
La seconde difficulté vient de la définition de l’univers que l’enfant peut appréhender. Afin de bien poser les bases, les exercices de cette unité se situent dans la classe ou dans la cour, qui sont des espaces clos dont toutes les parties sont visibles. Cette première étape est nécessaire avant de passer à l’abstraction.
De la classe au plan
Au cours de la séance 16, les élèves sont amenés à décrire le dessin d’une classe. Lors de la séance 17, ils décrivent sa représentation sous la forme d’un plan, c’est-à-dire en adoptant un point de vue spécifique. Entre ces deux étapes, la confection d’une maquette leur est proposée. Une fois passée la première difficulté consistant à se repérer sur le plan, les élèves découvrent les deux qualités d’un plan : sa taille réduite et sa simplicité. En effet, dans un plan, les détails qui perturbent la perception d’ensemble sont supprimés et l’on passe de trois à deux dimensions, ce qui diminue les ambiguïtés qui peuvent subsister lorsque les élèves tentent de décrire l’espace. Le vocabulaire utilisé pour décrire la position ou le déplacement devient donc plus efficace.
Du plan au quadrillage
Cette vue de haut que propose le plan permet ensuite aux élèves d’appréhender les quadrillages (séances 18 et 19), non pas seulement comme des tableaux de données – auxquels ils ressemblent – mais comme des représentations de l’espace. Ainsi, le jeu de la bataille navale est une vision « vue d’en haut » d’un océan, dans lequel les lignes et les colonnes deviendront les futures latitudes et longitudes.
Cette représentation quadrillée de l’espace permettra, dès le CE1, d’appréhender les notions d’aires et de surfaces. En effet, calculer l’aire d’une figure consistera naturellement à compter les cases qu’elle occupe sur un plan quadrillé.
La distinction entre les cases (séance 18) et les nœuds (séance 19) permet d’approcher la notion de points sur les futures représentations que seront les axes des abscisses et des ordonnées.
Enfin, en codant les déplacements sur les quadrillages, les élèves approfondissent leur faculté de projeter l’espace réel sur une représentation abstraite.
Le point de vue
Quittant le point de vue spécifique (vertical) du plan, les élèves doivent maintenant s’habituer à adopter n’importe quel point de vue pour décrire une situation spatiale (séance 20). Cette gymnastique mentale leur permet non seulement d’approfondir leur compréhension du vocabulaire spatial, mais également le caractère relatif des positions. En se plaçant à droite, à gauche, au-dessus ou en dessous d’un objet ou d’une personne, on n’en voit pas les mêmes aspects. Les élèves, après avoir appris à décrire la position des objets les uns par rapport aux autres, apprennent donc à les décrire par rapport au spectateur. En lien avec les séances de l’unité 9 sur les solides, cette étape permet de préparer les notions futures de géométrie dans l’espace, mais aussi d’aborder sous un angle nouveau et riche les arts plastiques dans le cadre de l’enseignement artistique.
Introduction à l’unité 3, exploration libre puis guidée de l’illustration page 25 du fichier A, étude du vocabulaire spatial.
Je sais repérer dans l’espace la position d’un objet ou d’une personne, par rapport à d’autres objets ou d’autres personnes, à l’aide d’un vocabulaire spatial précis.
Durée
40 minutes (4 phases)
Matériel
Fichier A p.25
1. Observation de l’image
| 10 min. | découverte
Projeter l’illustration page 25 du fichier A au tableau ou demander aux élèves d’observer leur fichier. Poser quelques questions qui impliquent l’utilisation d’un vocabulaire spatial (dans, sous, entre, au-dessus, à gauche, à droite) afin de faire le point sur les connaissances des élèves : « Où se déroule la scène ? », « Où se trouve Alice ? », « Que fait-elle ? », « Où le maître a-t-il placé l’emploi du temps de la classe ? », « Qu’y a-t-il en haut, à gauche, sur le même mur ? », « Qui est assis à côté de Maël ? », « Où se situe la plante qui décore la classe ? », « Quel chemin doit prendre Idris pour aller arroser la plante ? », « Où se trouve le ballon de football ? »
2. Étude du vocabulaire spatial
| 10 min. | recherche
Au fur et à mesure de l’exploration de l’illustration, noter au tableau la totalité du vocabulaire spatial recueilli. Veiller à balayer tout le vocabulaire spatial simple : devant, derrière, entre, sous, sur, à gauche, à droite, au-dessus, en dessous.
Demander aux élèves de venir par groupe de trois au tableau afin de mimer des situations sous la forme « Jacques a dit » : « Jacques a dit : place-toi entre Pierre et Julie. » « Jacques a dit : pose tes deux mains sur la tête de Pierre. »
« Jacques a dit : passe entre les jambes de Pierre. » « Jacques a dit : Julie, place-toi devant Pierre. » « Jacques a dit : déplace-toi vers la droite. » (Si vous ne dites pas « Jacques a dit », les élèves en scène ne doivent pas bouger.)
Mettre à disposition sur une table quelques objets usuels (règle, cahier, livre, feutres) pour faire varier les situations.
3. Les devinettes
| 10 min. | entraînement
À partir de l’illustration, poser des devinettes aux élèves (un concours peut être organisé entre deux équipes). Ces devinettes doivent les amener à trouver l’objet ou le personnage dont il s’agit en utilisant au maximum le vocabulaire spatial à acquérir.
Exemples : Alice a posé sa main droite dessus. ➜ le cahier Il est accroché derrière un banc. ➜ le cartable jaune Il est assis à côté d’Idris. ➜ Maël Il est juste derrière Adèle. ➜ Maël Sur l’étagère, elle décore la classe. ➜ la plante Il est noir et blanc et se trouve sous une table. ➜ le ballon de foot Variante : ce jeu peut être poursuivi en situation réelle. Il s’agit alors de décrire la place d’un élève ou l’emplacement d’un objet dans la classe et de le repérer.
4. Activité optionnelle -
| 10 min. | entraînement
Avant d’aborder cette unité, il serait intéressant de prévoir en EPS des activités (danse, mime, jeu, etc.) au cours desquelles on demandera aux élèves d’exécuter des mouvements ou des déplacements dans l’espace à l’aide d’un vocabulaire spatial précis : devant, derrière, à droite, à gauche, à côté de, entre, sur, etc.
2
Repérons-nous sur un plan ou sur un dessin
Dernière mise à jour le 08 avril 2019
Discipline / domaine
Espace et géométrie
Objectif
(Se) repérer et (se) déplacer en utilisant des repères et des représentations.
Utiliser le vocabulaire spatial, l’utiliser en situation de jeu. Situer des personnes et des objets les uns par rapport
aux autres, sur un plan et sur un dessin. Dessiner le plan d’un espace familier.
• Je situe un objet dans l’espace par rapport à d’autres objets.
• Je me repère ou repère un objet
sur un plan ou sur un dessin.
• J’utilise un vocabulaire spatial
précis.
Durée
50 minutes (4 phases)
Matériel
Fichier A : pp. 26-27
Fiches photocop. : Act. 1 pp. 37-38
Matériel pédagogique :
6 plots, 5 cerceaux, 1 craie de traçage au sol, boîtes
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Certains élèves ont du mal à différencier leur « gauche » de leur « droite ». Ceci est dû à un processus neuropsychologique complexe qui intègre des informations visuelles et sensorielles, la fonction langagière et la mémoire. La difficulté s’accentue lorsqu’ils vous font face : ils ont du mal à distinguer leur côté droit de votre côté gauche, et vice versa. Là, il s’agit de visualiser une rotation dans l’espace. Donner à ces élèves des moyens mnémotechniques : « En courbant ton index et ton pouce gauches, forme la lettre G majuscule » ou « En courbant ton index et ton pouce droits, forme la partie arrondie de la lettre D majuscule ».
Approfondissement : Proposer aux élèves avancés la page 38 des fiches photocopiables.
Consolider l’utilisation du vocabulaire spatial en séance d’EPS
Organiser un jeu de « Jacques a dit » avec une chaise par élève. « Jacques a dit : cache-toi derrière ta chaise, accroupis-toi sur ta chaise... »
Remarques
Évaluation continue
De temps à autre, nommer un objet présent dans la classe ou visible par la fenêtre, ou une personne et demander à un élève de formuler une phrase qui le situe dans l’espace de façon précise. Demander à d’autres élèves de trouver des phrases alternatives mais également correctes.
1. Mise en contexte : les installateurs (facultatif)
| 15 min. | découverte
Se procurer le matériel d’EPS indiqué dans le tableau ci-dessus. Diviser la classe en deux ou trois équipes. Pour chaque équipe, tracer au sol deux carrés concentriques et une croix (voir ci-contre). Les élèves de chaque équipe se placent en file indienne, face au grand carré. L’élève en tête de file, debout sur la croix, exécute la tâche qu’on lui communique, puis se place en queue de file. Voici la liste des tâches à réaliser :
1. Poser un plot à l’intérieur du grand carré, en haut à gauche. 2. Poser un plot à l’intérieur du grand carré, en haut à droite. 3. Poser un cerceau au centre du petit carré. 4. Poser un plot à l’intérieur du petit carré, au-dessus du cerceau. 5. Poser un plot à l’intérieur du grand carré, en bas à gauche.
6. Poser un cerceau à l’intérieur du grand carré, en bas à droite. 7. Poser un cerceau en dessous du petit carré, entre le plot et le cerceau. 8. Poser un plot à l’intérieur du petit carré, sous le cerceau. 9. Poser un cerceau à gauche du petit carré, entre les 2 plots. 10. Poser un plot à droite du petit carré, entre le plot et le cerceau. 11. Poser un cerceau au-dessus du petit carré, entre les 2 plots. L’installation finale de chaque équipe est comparée au plan. L’équipe gagnante est celle qui aura correctement placé le plus d’objets.
2. Réaliser la maquette de la classe
| 15 min. | découverte
Sur un sol, créer une maquette de la classe en disposant des boîtes qui représentent des éléments-clés, tels les armoires, la bibliothèque, votrebureau. Indiquer l’emplacement de la porte et du tableau. Les élèves, installés tout autour, posent à tour de rôle leur boîte qui représente leur table. Insister sur l’emploi de vocabulaire spatial dans leur verbalisation. Exemples : « Mon bureau est derrière celui de ... », « Je suis assis à gauche de ... ». Tracez ensuite le contour des boîtes avec une craie puis les retirer. Les éléments de la classe sont « vus de dessus » : c’est le plan de la classe.
3. Observation du plan page 26 du fichier A
| 10 min. | entraînement
Projeter au tableau la page 26 du fichier A. Les élèves ouvrent leur fichier. Repérer d’abord le bureau du professeur, le tableau noir, le tableau blanc et l’étagère. Faire verbaliser collectivement l’emplacement des tables de nos quatre personnages sur le plan de classe. Veiller à l’emploi d’un vocabulaire spatial correct. Souligner des exemples de formules distinctes mais correctes. Par exemple, « Idris est à gauche de Maël » et « Idris est derrière Alice ». Donner des consignes : « Marquer d’une croix la table sous laquelle se trouve le ballon de foot », « Hachurer les tables qui ne sont pas visibles sur la page 25 », ou « Dessiner un cercle là où se trouve la plante ». Continuer avec les exercices 1 et 2 de la page 27.
4. Entraînement : page 39 (fichier A)
| 10 min. | entraînement
Lire la consigne des exercices 1 et 2, activité 1, page 37 des fiches photocopiables en ayant pris soin de faire repérer la droite et la gauche (donner aux élèves des moyens mnémotechniques : « La droite, c’est du côté de la fenêtre » par exemple).
L’activité peut être réalisée en binôme afin de favoriser les échanges.
3
Repérons-nous sur les cases d’un quadrillage
Dernière mise à jour le 08 avril 2019
Discipline / domaine
Espace et géométrie
Objectif
(Se) repérer et (se) déplacer en utilisant des repères et des représentations.
Utiliser le vocabulaire spatial, l’utiliser en situation de jeu. Repérer des objets sur un quadrillage à l’aide des notations
adaptées.
• Je connais le vocabulaire précis des éléments d’un quadrillage.
• Je sais comment nommer une case dans un quadrillage.
• Je sais repérer la case d’un quadrillage dont on me donne le nom.
• Je sais jouer à la bataille navale.
Durée
55 minutes (4 phases)
Matériel
Fichier A : pp. 28-29
Fiches photocop. : Act. 2 pp. 39-41
Annexe : « Quadrillage pour bataille navale »
Matériel pédagogique :
crayons de couleur, feutres, tableur Excel à projeter
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Proposer aux élèves en difficulté dans le repérage de cases de jouer en binôme sur un simple quadrillage plastifié, donc effaçable (un quadrillage par élève). Sur son quadrillage, un élève place 5 objets dans 5 cases puis dicte la position des 5 objets, un par un, afin que son camarade les représente par des croix dans les bonnes cases de son quadrillage. Ils vérifient ensemble si les emplacements des objets et des croix correspondent. Ils inversent ensuite les rôles.
Approfondissement : Proposer aux élèves avancés de jouer à la bataille navale en binôme.
• Faire réaliser un dessin sur un tableur (en atelier informatique) à partir d’une liste de cases à coloriser.
• Organiser un tournoi de bataille navale dans la classe.
• Demander aux élèves de se renseigner afin de savoir si quelqu’un dans leur famille utilise un tableur et dans quel but.
Remarques
Évaluation continue
Vérifier l’acquisition du vocabulaire et la compréhension des symboles utilisés dans les quadrillages au cours des jeux proposés.
1. Découvrir le sens des symboles
| 15 min. | découverte
Distribuer à chaque élève l’annexe « Quadrillage pour bataille navale ». Demander de colorier la colonne C en rouge. Demander ensuite de colorier la rangée 4 en bleu. Établir l’analogie avec deux rues perpendiculaires qui se croisent. Un élève évoquera peut-être les mots « intersection » ou « croisement ». Utiliser le terme le plus familier aux élèves et poser la question suivante : « Comment pourrait-on nommer l’intersection (le croisement) de la colonne C avec la rangée 4 ? » Accepter les réponses « C4 » et « 4C » puis souligner qu’en mathématiques, comme dans la vie courante, on fait des choix : dans le jeu de la bataille navale, c’est C4. Dans d’autres contextes, on peut utiliser 4C. Préciser que le carré violet se nomme « la case C4 ». Nommer d’autres cases (A5, E1, B3...) et demander aux élèves de les colorier avec des couleurs précises. Vérifier leur compréhension des notations avant de poursuivre avec la bataille navale.
2. Comprendre la bataille navale
| 15 min. | entraînement
Projeter au tableau la page 28 du fichier A. Faire expliquer les règles de la bataille navale par un volontaire qui les connaît. Lire ensemble les quatre phylactères pour que les élèves en saisissent le sens. Expliquer les expressions « à l’eau » et « touché » si besoin. Demander : « Quelles nouvelles questions Idris doit-il poser pour couler le grand bateau ? » Vérifier la bonne compréhension des termes « colonne », « rangée » et « case ». L’analogie avec les colonnesdes temples ou des entrées d’immeuble les aidera à se souvenir que les colonnes sont verticales ; l’analogie avec les rangées de tables dans la classe leur rappellera que les rangées sont horizontales ; enfin, l’analogie avec leur casier peut leur être utile pour se souvenir du mot « case ». Écrire les noms des cases occupées par les trois bateaux au tableau avec des feutres orange, bleu et vert. Observer ensuite les trois bateaux représentés en haut de la page 29 du fichier A : en collectif, déterminer comment remplir les cases vides sous le tableau. Rappeler qu’il faut commencer par la colonne. Continuer avec l’exercice 2 à faire individuellement.
3. Introduire le tableur
| 15 min. | réinvestissement
Projeter un tableur vierge au tableau. Demander si un élève sait de quoi il s’agit. Expliquer brièvement que dans notre monde informatisé, presque tous les professionnels utilisent des tableurs sur ordinateur : les scientifiques, les comptables, les commerçants, etc. Préciser que dans un tableur, chaque intersection de rangée et de colonne s’appelle une « cellule » (les élèves de CP ne sont pas tenus de mémoriser ce mot). AppeleR un élève au tableau : il montre du doigt une case (ou la colorise sur un logiciel de tableur projeté sur le TBI), puis nomme un autre élève : celui-ci doit donner le nom qui désigne cette case, puis monter à son tour au tableau et recommencer l’exercice.
4. Entraînement : page 39 (fichier A)
| 10 min. | entraînement
FaiRE observer collectivement la page 41 des fiches photocopiables. Une fois les consignes comprises, les élèves réalisent l’exercice 3. Ils terminent ensuite avec un autre exercice au choix de l’activité 2.
4
Repérons-nous sur les lignes et les nœuds d’un quadrillage
Dernière mise à jour le 08 avril 2019
Discipline / domaine
Espace et géométrie
Objectif
(Se) repérer et (se) déplacer en utilisant des repères et des représentations.
Se repérer sur les lignes et les nœuds d’un quadrillage : nommer un nœud, coder et interpréter des déplacements
sur les lignes d’un quadrillage.
• Je sais nommer et repérer un nœud sur un quadrillage.
• Je sais coder et interpréter un déplacement sur un quadrillage.
• Je sais tracer à la règle un segment.
Durée
50 minutes (4 phases)
Matériel
Fichier A : p. 30
Fiches photocop. : Act. 3 pp. 42-44 Annexe : « Je trace à la règle »
Matériel pédagogique :
règles
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Exercice 1 de l’activité 3 page 42 des fiches photocopiables
avec accompagnement de l’enseignant.
Approfondissement : Exercice 3 de l’activité 3 page 44 des fiches photocopiables. Cette activité peut aussi être réalisée en binôme : les deux élèves comparent le positionnement de leurs lettres avant de procéder au tracé.
Trouver les nœuds !
Tracer au sol deux grands quadrillages
et diviser la classe en deux équipes.
Chaque équipe se place en file indienne devant chaque quadrillage. Appeler un nœud : le premier dans la file s’y place aussi vite que possible. Le premier à se placer correctement gagne un point pour l’équipe. Continuer avec d’autres nœuds. L’équipe avec le plus de points gagne.
Remarques
Évaluation continue
Utiliser la méthode des quatre coins pour que les élèves apprennent à s’autoévaluer et pour cultiver une ambiance d’entraide dans la classe. Afficher les nombres 1, 2, 3 et 4, un dans chaque coin de la classe, et demander aux élèves, en fin de séance, d’aller se placer dans :
• le coin 1 s’ils veulent de l’aide avec les codages des déplacements ;
• le coin 2 si ces notions sont claires et s’ils se sentent capables de les
expliquer ;
• le coin 3 s’ils ont du mal à distinguer la différence entre les cases et
les nœuds d’un quadrillage ;
• le coin 4 si cette distinction est claire et s’ils se sentent capables de
l’expliquer.
Apparier ensuite les élèves des coins 1 et 2 et des coins 3 et 4. Observez et écoutez les échanges.
1. Apprendre un nouveau codage
| 15 min. | recherche
Projeter au tableau l’encadré « J’observe » de la page 30 du fichier A. Faire observer les flèches entre le chat et la souris : « D’après vous, que veulent dire ces flèches ? » Expliquer qu’une flèche, ou une suite de flèches, constitue le codage d’un déplacement sur les lignes du quadrillage. Inviter un élève à venir au tableau tracer un autre déplacement du chat vers la souris. En tracer un également avec un nombre différent de flèches, puis comparer les déplacements ; faire identifier le (ou les) plus court(s). Poursuivre : « Quelles différences remarquez-vous entre ce quadrillage et celui de la bataille navale ? » Réponses possibles : « Il y a des animaux au lieu de bateaux », « Le chat et la souris ne sont pas dans des cases », « Les lettres sont en bas et en minuscules ». Beaucoup de distinctions sont à souligner. Lire en collectif les phylactères et marquez au tableau le nouveau terme « nœud » (intersection de deux lignes). S'assurer de l’acquisition de ce terme par tous les élèves. Faire remarquer que dans la notation d’une case comme d’un nœud, la lettre précède le nombre.
2. Coder des déplacements
| 10 min. | entraînement
Demander aux élèves de travailler seuls sur le codage des déplacements du renard, page 30 du fichier A. Faire comparer leurs codages avec ceux de leurs voisins, puis demander de vérifier si les deux déplacements du renard sont les plus courts possible ou s’il y en a de plus courts. Réponse : le deuxième déplacement peut être réalisé en 5 flèches. Proposer de trouver ce déplacement plus court.
3. Tracer avec sa règle (facultatif)
| 10 min. | réinvestissement
Tracer un segment avec sa règle exige le développement d’habiletés motrices dans le maniement de la règle et du crayon et la différenciation entre la main qui trace et celle qui appuie sur la règle. Distribuez l’annexe « Je trace à la règle ». Demandez aux élèves de tracer à la règle les créneaux en suivant les pointillés. Cet exercice leur apprend à bien positionner la règle, à appuyer dessus avec une main sans que les doigts ne dépassent de la règle et ne fassent de « bosses », et à maintenir de l’autre l’inclinaison appropriée du crayon.
4. Interpréter des codages
| 15 min. | réinvestissement
Proposer aux élèves l’exercice 2 de l’activité 3 page 43 des fiches photocopiables. Faire pointer aux élèves la lune sur le quadrillage en (b, 7). Demander d’exécuter le déplacement sur les lignes du quadrillage avec leur doigt, en suivant les flèches indiquées, tout en verbalisant à voix haute le codage : « droite, droite, droite, haut, haut, droite, bas ». Faire nommer le nœud d’arrivée : (f, 6). Les élèves déduisent la figure qui doit être reliée à la lune (le triangle) et relient les deux points correspondants à l’aide de leur règle. Les élèves terminent cet exercice individuellement.
5
Changeons de point de vue
Dernière mise à jour le 08 avril 2019
Discipline / domaine
Espace et géométrie
Objectif
Etudier et produire des modes de représentation de l’espace.
Prendre conscience des différents points de vue d’un objet dans l’espace et les nommer. Établir le lien entre une vue
en 3D et sa représentation en 2D.
• Je sais nommer, décrire, dessiner et reconnaître différents points de vue.
• Je peux avoir différents points de vue d’un même objet. Cela dépend de ma position dans l’espace par rapport à l’objet.
Durée
50 minutes (3 phases)
Matériel
Fichier A : p. 31
Fiches photocop. : pp. 45-46
Matériel pédagogique :
cubes multidirectionnels
Informations théoriques
Différenciation
Soutien : Prendre les élèves en photo sous différents points de vue et montrer les photos. Demander de nommer les points de vue.
Approfondissement : Mettre les élèves au défi de construire un objet complexe en 3D avec des cubes multidirectionnels, puis de dessiner six points de vue.
Le jeu des sept familles
Choisir sept familles d’animaux. Chaque famille est composée de six cartes, un point de vue par carte (prendre l’exemple du chat page 32 du fichier A). Diviser la classe en sept groupes. Chaque groupe construit une famille.
Remarques
Évaluation continue
Observer la façon dont les élèves réalisent l’activité de la page 31 du fichier A et faire verbaliser les stratégies utilisées. Retenir et écrire au tableau les stratégies efficaces.
1. Mise en contexte : décrire le point de vue
| 20 min. | découverte
Diviser les élèves en groupes de cinq. À l’aide de gestes et sans utiliser les termes « de face », « de dos », « de profil gauche » ou « de profil droit », donner les consignes suivantes : un élève s’assied sur une chaise et les quatre autres s’installent tout autour de sorte à avoir précisément ces points de vue de l’élève au centre. Demander à chacun des quatre élèves autour de décrire à son groupe, à tour de rôle, ce qu’il voit et ce qu’il ne peut pas voir de l’élève assis au centre. Après que chaque groupe a eu un temps d’échange, partager les trouvailles. Souligner le vocabulaire spatial utilisé par les élèves. Si les élèves ne l’ont pas déjà fait, introduire la notion de « point de vue » et écrire le vocabulaire suivant au tableau : vue de face, de dos, de profil gauche et de profil droit.
Projeter ensuite l’encadré « J’observe » de la page 31 du fichier A ou demander aux élèves d’observer leur fichier. Avec l’aide du vocabulaire au tableau et des images d’Adèle, la plupart des élèves réussiront à lire les trois phylactères. Demander à trois volontaires de les lire à voix haute. Lire la phrase récapitulative.
2. Dessiner des points de vue
| 15 min. | recherche
Distribuer à chaque élève 10 cubes multidirectionnels ou inviter les élèves à piocher 10 cubes chacun dans le bac de cubes. Demander de former l’initiale de leur prénom avec 10 cubes au maximum. Aider les élèves qui ont du mal à former des lettres comme A, O ou R. Une fois cette construction artistique terminée, chaque élève dessine les trois points de vue de son « initiale en cubes » en bas de la page 31 du fichier A. Variante : proposer aux élèves de choisir un objet quelconque de leur trousse et de dessiner les trois points de vue demandés. Passer dans les rangs pour aider les élèves en difficulté. Rassurer : beaucoup d’adultes ont des difficultés à dessiner sur un plan (2D) un point de vue d’un objet dans l’espace (3D). Ce type d’exercice demande une bonne coordination œil-main, il améliore par conséquent la dextérité. Encourager les artistes de la classe !
3. Reconnaître des points de vue
| 15 min. | entraînement
Projeter au tableau l’exercice 1 de l’activité 4, page 45 des fiches photocopiables ou distribuer aux élèves cet exercice. Observer collectivement le château : faire identifier un à un les quatre personnages, verbaliser leur position respective par rapport au château et déduire leur point de vue. Préciser que la vue de gauche et la vue de droite sont toujours établies par rapport à la vue de face (pour une personne) ou la vue de devant (pour un bâtiment). Veiller à ce que les élèves utilisent un vocabulaire spatial précis pour désigner les positions (devant, derrière, au-dessus, face à...) et les éléments du château (murailles, créneaux, tour, donjon, porte, cour...). Demander à un volontaire de dessiner au tableau la vue de devant (le point de vue du vieil homme). Si aucun élève ne se propose, faites-le vous-même. Distribuer une copie de l’exercice 2 de l’activité 4, page 46 des fiches photocopiables, demander aux élèves d’identifier, parmi les quatre vues du château, la vue de devant et de la relier au vieil homme à l’aide d’un segment tracé à la règle. Demander aux élèves de continuer l’exercice seuls en reliant les trois autres personnages à leur point de vue respectif. Éventuellement, utiliser un château ou une maison de poupée et des figurines tout autour pour rejouer une scène analogue.
6
Ce que j'ai appris
Dernière mise à jour le 08 avril 2019
Discipline / domaine
Espace et géométrie
Objectif
Le point sur ce que les élèves ont appris et compris en fin d’unité 3. Trois activités au choix : « Mon journal », une exploration stimulante et « Jouons avec les maths ».
Durée
50 minutes (4 phases)
Matériel
Fichier A p.32
Remarques
Construction mystérieuse
Télécharger les instructions sur www.methodesingapour.com. Déterminer les binômes puis distribuer six cubes multidirectionnels à chaque élève. Placer un album ouvert entre les deux élèves d’un même binôme, de manière à ce qu’ils ne puissent pas voir la construction mys- térieuse de leur camarade. Le premier élève fabrique une construction avec ses cubes, puis décrit la position de ces derniers. Son partenaire doit réaliser le même assemblage à partir du descriptif qu’il a entendu. Le livre qui sépare les deux construc- tions est enlevé ; les élèves vérifient alors la bonne compréhension et/ ou la bonne verbalisation de la situation de chaque cube dans la construction.
1. Ce que j’ai appris
| 10 min. | mise en commun / institutionnalisation
Le but de cette séance est d’aider les élèves à prendre conscience du fait que tout le vocabulaire qu’ils ont appris au cours de l’unité correspond à des sensations qui leur sont familières. Le vocabulaire doit leur permettre d‘objectiver ces notions (droite, gauche, au-dessus, en dessous...) en les modélisant puis en leur associant un nom. Il peut donc être utile, avant d’observer avec eux la page 32 du fichier A, de repasser par une étape concrète. Ressentir avec le corps reste la meilleure façon pour les jeunes élèves d’intégrer les notions. Faire pratiquer par exemple des activités sportives qui nécessitent l’utilisation naturelle d’un vocabulaire spatial précis. Cependant, ces activités, bien qu’essentielles, ne doivent pas faire perdre de vue le but de l’unité : modéliser des notions afin de les objectiver. Demander aux élèves d’observer l’ensemble de la page puis d’expliquer ce qu’ils ont appris. Les élèves doivent restituer le vocabulaire mais aussi exprimer clairement l’idée suivante : il y a plusieurs façons de dire où se trouvent les choses, de décrire la place des choses que nous voyons.
2. Explorons
| 10 min. | découverte
Effectuer une construction à l’aide de quatre cubes multidirectionnels(la construction peut être placée dans un récipient transparent pour en faciliter le déplacement ou l’observation de la vue de dessous). Demander à un élève de dessiner au tableau la vue de dessous (proposer de se placer en dessous pour une meilleure observation). Distribuer quatre cubes multidirectionnels à chaque élève afin de réaliser les différentes constructions conformes aux vues indiquées pages 47 et 48 des fiches photocopiables. La seconde partie de l’activité peut être réalisée en binôme
3. Mon journal
| 15 min. | mise en commun / institutionnalisation
Les élèves sont incités à écrire ou à dessiner ce qu’ils ont préféré dans l’unité 3. L’expression écrite reste un exercice difficile à ce moment de l’année scolaire. Néanmoins, leur donner le plaisir d’écrire est essentiel. Il ne faut pas les bloquer en se focalisant sur leurs fautes d’orthographe (car il y en aura !) mais plutôt insister sur le sens de leur message. Encourager à communiquer leurs idées, à l’écrit comme à l’oral. Pour les aider à écrire, veiller à leur donner une liste de mots dont ils auront besoin et inciter à utiliser la page 32 du fichier A, qui donne accès au vocabulaire spatial.
4. Les différents points de vue
| 15 min. | découverte
La notion de point de vue peut être facilement prolongée en Arts Visuels à partir de constructions avec les cubes multidirectionnels, que les élèves pourront représenter sous différents points de vue grâce à leurs empreintes.
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