Observons l'image.
- Discipline / domaine
- Découvrir les nombres et leurs utilisations
- Objectif
- Introduction à l’unité 14, exploration de l’illustration page 57 du fichier B, association des situations de la vie quotidienne à des situations mathématiques additives et soustractives.
- Comprendre et utiliser des nombres entiers pour dénombrer, ordonner, repérer, comparer.
• se souvenir de ce à quoi sert une addition.
• se souvenir de ce à quoi sert une soustraction.
- Durée
- 55 minutes (4 phases)
- Matériel
- p. 57 fichier B
- Informations théoriques
- Les élèves vont maintenant appliquer les stratégies connues aux nombres de 20 à 100 en utilisant les tableaux de numération et le matériel de base 10 vus à l’unité 10. Ils vont en outre apprendre à se servir du boulier, afin d’ajouter une nouvelle représentation des nombres, représentation à la fois verticale et horizontale.
Dans cette unité, les élèves vont également être confrontés pour la première fois à l’algorithme d’addition et de soustraction posées avec retenue, ou, comme nous préférons l’appeler : la stratégie pour additionner et soustraire en «groupant différemment». Cet algorithme est introduit de manière efficace par l’approche concrète-imagée-abstraite, qui fait toujours correspondre au calcul posé une phase de manipulation et une phase de modélisation.
Les élèves vont ensuite apprendre à appliquer les stratégies de calcul aux additions à trois termes (a + b + c).
Enfin, ils s’entraîneront à la résolution de problèmes selon la classification de Polya, en modélisant eux-mêmes les situations à l’aide de cubes ou de jetons, l’accent étant surtout mis à ce stade sur la compréhension de l’énoncé et sur la planification (addition ou soustraction ?).
Afin de faire percevoir aux élèves la relation inverse entre l’addition et la soustraction, les deux opérations sont abordées parallèlement tout au long de l’unité. La séance 109 aborde l’addition d’une petite quantité
d’unités, la séance 110 aborde la soustraction d’une petite quantité d’unités.
La séance 111 aborde l’addition de dizaines, la séance 112 la soustraction de dizaines.
La séance 113 aborde l’addition simultanée de dizaines et d’unités sans retenue, les séances 116 et 117 la soustraction simultanée de dizaines et d’unités sans retenue.
Les séances 114 et 115 abordent l’addition avec retenue, les séances 118 et 119 la soustraction avec retenue. Note : nous n’utilisons pas, dans le descriptif des séances, le terme de retenue, mais celui de « groupe- ment » de dizaines ou d’unités.
La séance 120 aborde les additions à trois termes (a + b + c).
Les séances 121 et 122 sont dédiées à la résolution de problèmes.
- Remarques
- De manière générale, les difficultés rencontrées par les élèves pour les additions et les soustractions des nombres inférieurs à 20 vont resurgir lors de cette unité. En outre, en additionnant et en soustrayant les dizaines et les unités, les élèves auront tendance à oublier de comptabiliser la dizaine ajoutée (addition) ou remplacée (soustraction). Dans le cas des soustractions, certains élèves auront du mal à interpréter les chiffres en tant que dizaines ou unités. En conséquence, quand il n’y aura pas assez d’unités pour soustraire le nombre demandé, ils se contenteront d’inverser la soustraction et de soustraire le plus petit nombre d’unités du plus grand.
En ce qui concerne la gestion de classe, l’un des buts de cette unité, en cette fin d’année de CP, est d’affranchir progressivement les élèves de la phase de manipulation, en ne la destinant qu’à la vérification des résultats, et non à leur élaboration. En conséquence, faute de temps, privilégier l’usage du fichier.
1. Réactivation : les symboles + et –
Afin de renforcer la relation inverse de l’addition et de la soustraction, ces deux notions sont volontairement abordées simultanément.
Présenter le signe « + » au tableau et demander aux élèves d’expliquer ce que signifie ce symbole. Les élèves évoquent les souvenirs qu’ils en ont : dans quelles situations est utilisé ce signe, comment le lit-on, ce qu’il signifie, avec quel autre signe il est utilisé (le signe =)...
Procéder de même avec le signe « – ».
Demander aux élèves de raconter des histoires de nombres à partir de chacun des deux signes. Illustrer au tableau (ou faites illustrer par un élève) chaque situation en la traduisant par une addition ou une soustraction.
2. Liens avec la vie courante
Lorsque les deux signes sont bien explicités et associés aux situations mathématiques correspondantes, amorcez une discussion sur l’utilisation courante de ces deux symboles : « Quand, dans la vie quotidienne, avons-nous besoin de calculer une addition ou une soustraction? »
Laisser les élèves décrire quelques situations courantes.
Veiller à ce que les différents sens de chaque opération soient rappelés : l’addition sert à ajouter, mais aussi à compter un tout connaissant les parties ; inversement, la soustraction sert à enlever, mais aussi à trouver une partie d’un tout connaissant l’autre partie.
Enfin, la soustraction sert également à trouver une différence.
3. Exploration de l’image
Demander aux élèves d’observer et de décrire la page 57 du fichier B. « Où sont Idris et Alice ? », « Que font-ils ? », « Qui les accompagnent ? » À ce stade de l’année, les élèves doivent pouvoir lire le mot « kermesse » : « Que signifie-t-il ? »
Prolonger la discussion en évo- quant les activités des kermesses, les jeux, les buts poursuivis (utiliser l’argent récolté pour une cause).
Faire lire les phylactères : « Que dit Idris ? », « Comment sait-il qu’il y a 28 gaufres en tout ? », « Quelle opération a-t-il faite ? » (une addition), « Que demande son père ? », « Pouvez-vous répondre à sa question ? », « Comment ? » (en faisant une soustraction).
Faire raconter d’autres histoires, notamment en jouant sur les différents types de tartes (20 aux pommes et 20 aux fraises).
« Pourquoi Idris et son père ont-ils besoin de connaître le nombre de tartes restantes, le nombre initial de tartes ? », « Que pourront-ils en déduire ? » (le nombre de tartes vendues)
4. Activité optionnelle
Foires, kermesses...
Avant la séance, demander aux élèves d’apporter des photographies ou des images de journaux qui représentent des kermesses, des foires, des fêtes de l’école ou des marchés aux puces.
De- mander aux élèves qui ont déjà assisté à de tels événements de les raconter devant la classe