La première guerre mondiale

Pourquoi nous n'allons pas à l'école vendredi? Puis noter les hypothèses des élèves.

Emergence des représentations. Prendre la parole et donner son idée, sa réponse.

On rend hommage aux personnes mortes pour la guerre

Peut-être qu'il y a eu des attentats une fois

Pour se reposer.

Suite à cela il faut vérifier les hypothèses. L'enseignent indique qu'il a avec lui des documents, que les élèves doivent les lire et noter des mots qu'ils ne comprennent pas ou bien des mots qui leur paraissent importants.

On rédige avec les élèves la trace écrite, les mots armistice, guerre, commémorer, rendre hommage doivent être présents.

Exemple:

Le 11 novembre 2018

Ce jour l'Armisitice a été signée. L'Armistice c'est un papier que l'on signe pour arrêter la guerre et faire la paix.

Ce jour est férié pour commémorer et rendre hommage aux personnes mortes pendant la guerre.

Pourquoi appelle-t-on les soldats les poilus?

Parce qu'ils sont forts et courageux.

Les élèves ne répondra pas cela s'ils n'ont jamais travaillé sur les poilus. Les réponses qu'ils peuvent donner:

- parce qu'ils ont de la barbe, car ils pouvaient pas se raser

- parce qu'ils ont beaucoup de poils

Noter toutes les hypothèses des élèves

On résume l'idée des élèves, donc vous pensez que c'est lié à leur mode de vie. Proposer ensuite de faire des recherches dans des documents pour voir si on a raison.

Présenter les documents : quel type?

Interroger chaque groupe sur les informations qu'ils ont relevées dans chaque document.

Qui a mis autre chose?

- Dans le dictionnaire 1 on dit que "poilu" est un mot familier, dans le dictionnaire 2 : courageux. (Faire le rapprochement avec des mots que les élèves utilisent : potos pour dire amis par exemple. Les soldats se disaient poilus entre eux pour dire qu'ils étaient courageux.

- Dans le document 1 : manque de ravitaillement : de nourriture, bombardement jour et nuit, odeur désagréable de la mort, présence de rats

- Document 2 : ne reçoivent pas de lettres de leurs proches, parfois censurée.

- Document 3 : boue, présence de rats qui rongent les provisions et les affaires, sifflements des mitrailleuses et obus, ils ne se rasent pas

Ici c'est une fiction, issus d'un album, donc ils disent qu'on les appelle les poilus car ils ne se rasent pas. Faire remarquer que c'est ce qu'on dit la plupart du temps, mais que ce n'est pas réellement pour ça. Argos - courageux.

Les tranchées que les soldats creusent, les balles qui sifflent, attaques aériennes, envie de revoir leurs proches

- Document 4 : entassés dans les tranchées, pas de chaises ou de tables, la boue, le paysage mort

- Document 5 : vue des tranchées, mitrailleuse, peu de place, mangent sur leurs genoux, ou debout.

Faire le rappel avec les documents à chaque fois.

Conclusion avec les élèves : la vie n'était pas du tout facile, c'était dur, la preuve parfois ils étaient censurée pour ne pas que les proches sachent ce qui se passaient réellement.

Montrer aux élèves des photos de leur ville détruite durant la guerre

"Est-ce qu'une fois la guerre finie, tout redevient comme avant, tout va mieux? Pourquoi?"

Noter ensuite les réponses des élèves au tableau pour valider ou invalider les hypothèses.

Remarque faite par un élève à rappeler : "Mais Madame tous les soldats ne sont pas morts pendant la guerre!"

Que sont-il devenus alors?

Projection des deux extraits : début du film jusque 3min45, puis deuxième extrait jusque 1min30.

Préciser aux élèves qu'il faut bien écouter ce qui va être dit.

"Qu'est ce que vous avez compris? Vu?"

L'homme ne parle pas, il fait des gestes, il a des souvenirs sur la guerre (épisode du sifflet), il a peur.

Il a été traumatisé par la guerre.

Puis explication du film, titre et réalisateur: Les fragments d'Antonin, Gabriel Le Bomin sorti en France en 2006. "Pourquoi ce titre d'après vous?"

Synopsis : Cinq prénoms inlassablement répétés. Cinq gestes obsessionnels. Cinq moments de guerre. Antonin est revenu des combats sans blessure apparente. La sienne est intime, intérieure, enfouie.
Nous sommes en 1919 et le professeur Labrousse, pionnier dans le traitement des chocs traumatiques de guerre se passionne pour son cas. Sa méthode, nouvelle et controversée, doit lui faire revivre les moments les plus intenses de sa guerre afin de l'en libérer.

NB : issue d'une histoire vraie

Puis conclusion en validant ou non une ou plusieurs hypothèses, ajouter si nécessaire. 

Reprendre la question de départ pour conclure.

"Est-ce qu'une fois la guerre finie, tout redevient comme avant, tout va mieux? Pourquoi?" 

Ce n'est pas parce que les combats sont finis que tout va mieux. Beaucoup de soldats sont morts et laissent leurs familles dans le deuil, les autres sont blessées, mutilés, ce qui changera leur vie. D'autres encore sont complètement traumatisés et sont dans des hopitaux psychiatriques car ils ne peuvent plus vivre seuls. 

C'est pour cela qu'il existe le de voir de mémoire, le 11 novembre on commémore tous ces soldats, toutes les personnes pour qui la guerre a changé leur vie, pour qu'on se souvienne des conséquences d'une guerre.

"Ecris un mot ou une phrase pour parler de la première guerre mondiale"

"Quand on parle de guerre, qu'est-ce que tu ressens, à quoi penses-tu ?"

Les mots peuvent être un sentiment, quelque chose que l'on a vu ensemble etc..

Les élèves écrivent sur un post-it et viennent le coller au tableau.