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Découvrir la poésie Demain dès l'aube de Victor Hugo
Dernière mise à jour le 12 septembre 2015
- Discipline / domaine
- Culture littéraire et artistique
- Objectif
- Comprendre la poésie
- Durée
- 15 minutes (2 phases)
- Matériel
- Le texte
La biographie de V. Hugo
les images sur le site http://ecolechataigniers.cattenieres.pagesperso-orange.fr/poesies/vhugo/HugoBD.htm
- Informations théoriques
- Victor HUGO (1802-1885).
Demain, dès l’aube..., est l’un des plus célèbres poèmes de l’auteur français Victor Hugo, publié en 1856 dans le recueil Les Contemplations.
Le poème est écrit comme le discours d’un narrateur qui tutoie un interlocuteur restant inconnu, pour lui raconter, à la première personne et au futur, de quelle manière il va partir le lendemain dès l’aube et, sans jamais se laisser distraire par son environnement, marcher à travers la campagne pour le rejoindre. De manière inattendue, ce voyage s’avère finalement plus tragique qu’on aurait pu l’imaginer, puisque la fin du poème révèle que cette personne chère, à laquelle le narrateur s’adresse et qu’il part retrouver, est en fait morte, et qu’il se rend dans un cimetière pour fleurir sa tombe.
À la lumière des événements qui ont marqué la vie de l’auteur, on comprend que ce poème est autobiographique et que Victor Hugo s’y adresse à sa fille Léopoldine, disparue quatre ans plus tôt, et dont il commémore la mort dans un pèlerinage annuel entre Le Havre et Villequier, le village de Normandie où elle s’est noyée accidentellement avec son mari, et où elle est enterrée. Victor Hugo, allait sur sa tombe tous les jeudis.
La date réelle d’écriture est le 4 octobre 1847 : Victor Hugo l’a modifiée en « 3 septembre », veille de l’anniversaire de la mort de sa fille. Pauca meae est en effet une reconstruction artificielle qui commence par l’évocation de souvenirs attendris de l’enfance de Léopoldine, se poursuit par l’abattement devant la mort et se termine par une consolation religieuse avec les figures positives qui achèvent les derniers poèmes de la partie : Mors (« Tout était à ses pieds deuil, épouvante et nuit. / Derrière elle, le front baigné de douces flammes, / Un ange souriant portait la gerbe d’âmes ») et Charles Vaquerie (« Dans l’éternel baiser de deux âmes que Dieu / Tout à coup change en deux étoiles ! »).
1. Découverte
| 5 min. | découverte
L'enseignante lit la poésie au moins deux fois.
Puis elle interroge sur leur ressenti à l'écoute de cette poésie.
Puis passer à l'explication des mots ou passage incompris.
2. compréhension de la poésie
| 10 min. | recherche
Demander aux enfants ce que peut signifier
"l'heure où blanchit la campagne"
"l'or du soir qui tombe"
" les voiles au loin descendant vers Harfleur"
Puis mettre des photographies au tableau pouvant illustrer ces différents passages.