Découverte du journal

Les élèves sont par groupe de 4. Pour chaque groupe, l’enseignant met à disposition diverses revues de presse, autant pour adultes que pour enfants. Il laisse aux élèves un temps d’observation.

- L’enseignant demande ensuite à chaque groupe de trier les revues, en utilisant les critères de leur choix. Chaque groupe fait ensuite part de leurs observations au reste de la classe. On en dégage les différentes façons de trier: par thème, par genre, par périodicité...

- L’enseignant feuillette avec les élèves certaines revues pour adultes et pour enfants. Ils observent ensemble les sujets qui sont traités. Pour chaque revue observée, l’enseignant amène les élèves à dégager le genre et le rôle de chaque revue.

- L’enseignant montre aux élèves un numéro du Petit Quotidien. Il demande aux élèves leurs remarques autour de la présentation. «Qu’est-ce que c’est?» -> un journal.

- Il demande aux élèves ce que pourrait bien raconter ce journal: hypothèses.

- Comment faire pour savoir? Il faut lire.

- L’enseignant lit le titre de la UNE. «A votre avis a-t-on tout lu?»

-> Non, il faut ouvrir le journal et lire le texte (->l’article). - Il lit ensuite l’article. Echanges : de quoi ça parle? Qu’a-t-on appris ?

L’enseignant montre un journal pour adultes aux élèves et le feuillette. Il recueille les observations et les remarques des élèves: il y a moins d’images, il y a plus de pages... Ils observent ainsi les différences et les points communs avec le Petit Quotidien.

L’enseignant fait découvrir aux élèves le vocabulaire et l’espace de la UNE : tribune, sous-tribune, manchette, bandeau, oreilles, ventre.

- L’enseignant a découpé une UNE de journal en isolant les différentes parties de la UNE, ainsi que des éléments qui n’existent pas dans la UNE proposée. Il sort une enveloppe contenant ce nécessaire pour garnir la UNE. En collectif, les élèves doivent reconstituer la UNE en faisant attention à bien mettre chaque élément à sa place. - La mise en commun permettra une verbalisation des différents éléments de la page.

A quoi servent les UNE ?

Distribution, lecture et collage trace écrite (fiche 2)

- L’enseignant lit un article du Petit Quotidien et demande ensuite aux élèves ce qu’ils ont retenu et appris.

- Il note les réflexions des élèves sur une affiche. Quand tout a été relevé, l’enseignant entoure ce qui répond aux questions Où? Qui? Quoi? Quand?

- Il propose alors de lire aux élèves un deuxième article et leur demande de répondre à ces questions après la lecture.

- L’enseignant fait alors remarquer aux élèves que chaque article répond à ces questions afin que l’on puisse comprendre et savoir de quoi ça parle.

- L’enseignant propose aux élèves de composer une ou plusieurs petits articles

- Les élèves travaillent à l’écrit, sur leur cahier de brouillon, tout seul ou à deux, selon leur envie.

- Après un temps de travail individuel (ou en binôme), les élèves volontaire viennent lire leur article à l’ensemble de la classe. Les élèves et l’enseignant valident l’histoire proposée en vérifiant que l’on peut répondre aux 4 questions : où? qui? quoi? quand?

Cet après-midi, c'est moi qui vous fais découvrir un article.

Texte à lire : Le yéti est un animal mi-homme, mi-singe avec de longs poils sur le corps et une tête terrifiante. Il vit caché dans les montagnes de l’Himalaya. Les habitants de cette région racontent qu’il aurait enlevé des hommes pour jouer avec eux avant de les manger. Un jour, un explorateur l’a entendu hurler « manger humain ! » mais personne n’a jamais vu cette cruelle bête.

De quoi ça parle ?

Au moins un élève devrait donner son avis sur le fait que le yéti n'existe pas.

Lancer un court débat pour faire émerger les idées des élèves  quant à ce qu’ils savent de leur « réalité » respective, quant à la façon dont ils se sont forgés ces idées.

Conclure sur la nécessité de trouver des critères pour évaluer le caractère réel ou non d'une information.

Après un temps de travail, l’enseignant demande aux groupes de remettre dans l’enveloppe les cartes qui n’ont pas été choisies. Pour les cartes retenues, il demande à chaque groupe de compter le nombre de cartes à cadre noir. « Qu’ont en commun ces cartes à cadre noir ? » Elles sont des arguments en faveur de l’existence de la créature : elles nous incitent à nous fier à ce qui est dit, à l’accepter. Plus on a de cartes à cadre noir, plus on peut penser que la créature existe ou a existé.

Une mise en commun est organisée au tableau. Pour chacune des créatures, le nombre de cartes à cadre noir est donné par les groupes. La classe constate que les dinosaures comptabilisent plus de cartes à cadre noir que les dragons. Les arguments des cartes sont rediscutés.

L’enseignant souligne que les scientifiques étudient les dinosaures, mais pas les dragons. Pourquoi ? « Les dinosaures ont laissé des
traces qu’on peut étudier, mais pas les dragons. Nous pouvons raisonnablement penser que les dragons n’existent pas. »