préparation de la dictée
- Discipline / domaine
- Ecriture
- Objectif
- savoir écrire une phrase sous la dictée
- Durée
- 30 minutes (2 phases)
- Matériel
- ardoise
cahier du jour
cahier de lecture
tableau
1. 1er jour
Préparation de la dictée
: Les élèves lisent tout d’abord le texte de la dictée à voix haute ; ils comptent les mots, les espaces entre les mots, le nombre de syllabes dans les mots. Ils repèrent précisément les signes de ponctuation ainsi que la ou les majuscules.
Sur l’ardoise que l’on montre à chaque fois, l’enseignant peut à l’issue de ce travail, dicter des mots des leçons précédentes pour s’assurer de la permanence de l’acquisition de leur orthographe. Il peut aussi demander à différents élèves de venir au tableau écrire ces mots et conduire la reprise des erreurs toujours possibles.
Cette démarche a pour fonction de restituer à la dictée son statut de moment incontournable de l’apprentissage, sa finalité étant que tous les enfants s’approprient l’orthographe des mots et non pas de chercher à repérer des erreurs destinées à se transformer en note chiffrée, en lettres ou en smiles. L’objectif d’une orthographe de grande qualité pour tous cesse avec une telle démarche, de relever de l’utopie.
On n’oubliera pas de demander aux élèves de prononcer à voix haute tous les mots qu’ils écrivent.
2. 2ème jour
Deuxième jour.
Les élèves copient la phrase du manuel sur l’ardoise, et vérifient eux-mêmes qu’ils n’ont pas fait d’erreurs.
La phrase effacée, l’enseignant dicte des mots dans le désordre (pour éviter que les phrases soient apprises par cœur). On passe ensuite à l’écriture de la phrase au tableau, chaque mot peut être écrit par un élève différent. Toutes les erreurs sont reprises collectivement.
On efface le tableau et dans le cahier du jour les élèves écrivent la phrase sous la dictée de l’enseignant. Chacun corrige ensuite sa dictée en la comparant soigneusement avec la phrase du livre. Il est possible de demander aux élèves d’échanger leur dictée avec celle de leur voisin-e qui se contente de souligner les erreurs possibles (on ne les raye pas !). L’enseignant pourra alors opérer l’ultime vérification en relevant les cahiers. Après avoir confié un travail en autonomie aux élèves qui auront fait un sans-faute, il pourra continuer de travailler avec les élèves qui en auraient encore besoin.